- 18:18La neige s'invite en Europe : chaos dans les transports et aéroports paralysés
- 17:28Gaza : le ministère de la Santé du Hamas annonce 88 morts en 24 heures
- 16:27Economie Maroc : l’essentiel de 2024 en 10 points
- 15:36Le PSG adopte le flocage arabe pour le Trophée des Champions face à Monaco
- 14:23Nesryne El Chad subit une opération chirurgicale à Rabat et manquera la CAN 2025
- 12:22L’Égypte face à la montée des islamistes en Syrie : une situation complexe et inquiétante
- 11:41L'Amérique fait ses adieux à Jimmy Carter
- 11:05Ligue 1 : l'entraîneur Adi Hütter prolonge son aventure avec Monaco jusqu'en juin 2027
- 10:34Reprise des vols internationaux vers Damas : un tournant pour l'aviation syrienne
Suivez-nous sur Facebook
Cap sur Dakar : la nouvelle route maritime d'Agadir
L’inauguration de la première ligne de fret maritime entre Agadir et Dakar, dédiée au transport de marchandises par camion, marque une étape importante dans le renforcement des échanges commerciaux entre le Maroc et l’Afrique de l’Ouest. Annoncée officiellement le mercredi 11 décembre, cette initiative inédite répond aux besoins croissants des acteurs économiques des deux régions. Voici tout ce qu'il faut savoir sur ce projet ambitieux.
Un projet porté par des investisseurs britanniques
La ligne Agadir-Dakar est le fruit d’un partenariat innovant orchestré par Atlas Marine, une société marocaine récemment créée et dirigée par un groupe d’investisseurs britanniques. Gregory Darling, président de la compagnie et figure de proue du projet, est connu pour sa carrière réussie à la tête d’AST Networks, un leader mondial des solutions de communication par satellite. Avec cette initiative, Atlas Marine ambitionne de transformer le paysage logistique en Afrique de l’Ouest.
La gestion de cette nouvelle desserte est assurée par une filiale dédiée, baptisée Agadir Dakar Line. Ce service Ro-Pax (transport combiné de passagers et de fret) est une première dans l’histoire des relations maritimes entre le Maroc et le Sénégal.
Réduction des délais et des coûts
La ligne maritime offre un avantage considérable aux transporteurs en réduisant significativement le temps de trajet. Alors qu’il fallait jusqu’à 10 jours par voie terrestre pour relier Agadir à Dakar, le nouveau service maritime permet de réaliser ce parcours en seulement 56 heures. Ce gain de temps est crucial pour le transport de produits frais et périssables, comme l’ont souligné plusieurs experts, dont Driss Boutti, président de la CGEM Souss Massa.
En plus de la rapidité, la nouvelle liaison maritime offre des économies substantielles. La réduction de l’usure des camions et des pneus, ainsi que la diminution des dépenses en carburant, permettent aux transporteurs de minimiser leurs coûts d’opération.
Un impact élargi à l’Afrique de l’Ouest
Bien que la ligne se concentre sur la connexion entre Agadir et Dakar, son ambition dépasse largement ces deux villes. Ce projet est destiné à développer les échanges commerciaux avec l’ensemble des pays du corridor du Sahel, tels que le Mali, le Burkina Faso et le Niger. En réduisant les obstacles logistiques, cette initiative favorise une intégration économique plus forte au sein de la région.
Une cérémonie de lancement symbolique
La signature du protocole d’accord a eu lieu à Agadir en présence de responsables marocains et d’investisseurs internationaux. Cet événement symbolise non seulement un rapprochement entre le Maroc et le Sénégal, mais également une étape clé dans la construction de relations commerciales solides avec l’Afrique subsaharienne.
Une vision pour l’avenir
Avec le lancement de cette ligne, Atlas Marine et ses partenaires entendent renforcer la coopération sud-sud et contribuer au développement économique des deux régions. Ce projet, qui combine innovation et pragmatisme, illustre l’importance croissante du Maroc comme plaque tournante des échanges entre l’Europe et l’Afrique.
Cette liaison maritime marque ainsi une étape historique dans le domaine du transport en Afrique et ouvre la voie à de nouvelles opportunités pour les acteurs économiques des deux continents.
Commentaires (0)