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COP30 : Gavin Newsom défie Trump et fait briller la Californie verte

Mercredi 12 - 10:44
COP30 : Gavin Newsom défie Trump et fait briller la Californie verte

En l’absence remarquée de la délégation fédérale américaine à la COP30 de Belém, au Brésil, le gouverneur démocrate de Californie Gavin Newsom a occupé le devant de la scène mardi 11 novembre. Profitant du vide diplomatique laissé par Donald Trump, il a multiplié les critiques à l’encontre du président républicain, accusé de compromettre les efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique.

Pour la première fois depuis la création des Conférences des Parties, aucun représentant officiel de l’administration américaine n’a pris part aux négociations climatiques. Une absence que plusieurs participants ont accueillie avec soulagement, redoutant que la présence de Washington ne bloque les discussions, comme ce fut le cas lors des négociations sur la décarbonation maritime à l’OMI en octobre dernier.

Dans ce contexte, Gavin Newsom n’a pas mâché ses mots. Devant un parterre de responsables politiques et d’experts du climat, il a fustigé la politique environnementale du président américain. « Donald Trump redouble d’imbécillité », a-t-il lancé, dénonçant le retrait à deux reprises des États-Unis de l’accord de Paris, qu’il a qualifié d’« abomination ».

Le gouverneur californien, souvent cité parmi les favoris potentiels pour la présidentielle de 2028, a tenu à rappeler que le désengagement fédéral n’était pas une fatalité. « Trump est temporaire », a-t-il martelé, promettant qu’un futur président démocrate réintégrerait les États-Unis dans l’accord de Paris « sans hésitation ».

Newsom a enchaîné les rencontres bilatérales à Belém, s’entretenant avec le président de la COP30, des ministres européens, et le gouverneur de l’État brésilien du Pará. Il a également profité de la tribune pour présenter la Californie comme un modèle mondial de transition écologique : un État dont l’économie, forte de 4.100 milliards de dollars, est désormais alimentée à près de deux tiers par des énergies renouvelables.

« C’est un engagement moral, mais aussi un impératif économique », a-t-il insisté, soulignant que la transition verte ne relevait plus de l’idéalisme, mais de la compétitivité.

À Belém, Gavin Newsom a ainsi consolidé son image de leader climatique international, se positionnant comme le visage d’une Amérique alternative — celle qui croit encore à la science, à la coopération et à la responsabilité environnementale.



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