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COP 29 : l’ADA en première ligne pour une agriculture durable
À Bakou, en Azerbaïdjan, la COP 29, qui se déroule du 11 au 22 novembre 2024, rassemble les acteurs mondiaux autour des enjeux cruciaux du climat. Parmi les participants actifs, l’Agence pour le Développement Agricole (ADA) du Maroc s’illustre par son engagement dans la promotion d’une agriculture résiliente face aux défis environnementaux.
Une position stratégique sur la scène climatique
En tant qu’entité nationale accréditée auprès du Fonds Vert pour le Climat (FVC) et du Fonds d’Adaptation (FA), l’ADA joue un rôle clé dans l’accès aux financements climatiques. Ces ressources sont essentielles pour soutenir des projets innovants qui répondent aux impératifs du développement durable. La COP 29 offre à l’ADA une tribune pour mettre en lumière ses initiatives et renforcer son influence à l’international.
Des événements marquants pour des objectifs ambitieux
Lors de cette édition, l’ADA a organisé deux événements parallèles majeurs.
Le premier, axé sur les dons de préparation Readiness, a mis en avant leur rôle dans le renforcement des capacités des entités accréditées. Ces outils permettent aux pays en développement de mobiliser efficacement des financements climatiques pour des projets locaux. En réunissant des représentants du FVC, des acteurs de la société civile et des experts marocains et africains, cet événement a illustré l’importance de l’agriculture intégrée et durable pour répondre aux défis climatiques.
Le second événement a été consacré au Projet d’Adaptation au Changement Climatique dans les Zones Oasiennes (PACCZO). Il a souligné l’urgence de renforcer la résilience des écosystèmes vulnérables, particulièrement dans les zones arides et semi-arides. La collaboration entre divers partenaires, incluant le Fonds d’Adaptation et des ministères marocains, a enrichi les discussions et proposé des solutions concrètes pour préserver ces écosystèmes fragiles.
Une participation élargie pour une vision globale
Au-delà de ses propres initiatives, l’ADA a pris part à d’autres événements de grande envergure. Lors d’une session coorganisée avec l’ICARDA et l’INRA, l’Agence a présenté les efforts marocains pour généraliser les pratiques agricoles résilientes, comme le semis direct. Cet objectif ambitieux, inscrit dans la Stratégie Génération Green 2020-2030, vise à atteindre un million d’hectares cultivés selon cette méthode d’ici 2030.
L’ADA a également collaboré avec le Groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD) pour promouvoir l’accès direct à la finance climat. Les discussions ont porté sur des thèmes tels que l’optimisation des ressources en eau, une priorité essentielle pour les régions agricoles confrontées à des périodes de sécheresse de plus en plus fréquentes.
Vers de nouvelles collaborations internationales
La COP 29 constitue une opportunité unique pour l’ADA de tisser des liens avec des organisations internationales telles que le Fonds d’Adaptation et l’Institut de la Francophonie pour le Développement Durable. Ces partenariats promettent d’ouvrir la voie à des projets innovants pour renforcer la résilience agricole et réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Une agriculture marocaine en mutation
Grâce à sa participation active à la COP 29, l’ADA réaffirme son rôle de pionnier dans la lutte contre le changement climatique. En s’appuyant sur des financements stratégiques et en favorisant les pratiques agricoles durables, elle trace une voie ambitieuse vers un avenir plus résilient pour l’agriculture marocaine et, par extension, pour les écosystèmes mondiaux.
Face à l’urgence climatique, ces efforts soulignent que l’agriculture peut être un levier de transformation pour un développement durable et inclusif.