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Des documents confidentiels de Trump oubliés dans un hôtel d’Alaska
Un nouvel incident embarrassant vient rappeler la vulnérabilité de la gestion des informations sensibles par l’entourage de Donald Trump. Huit pages de notes internes liées à la préparation du sommet entre l’ancien président américain et Vladimir Poutine, tenu le 15 août à Anchorage, en Alaska, ont été retrouvées… dans l’imprimante d’un hôtel.
Abandonnés dans le centre de conférence du Captain Cook Hotel, ces documents détaillaient des éléments confidentiels, parmi lesquels les horaires et lieux précis des rencontres, les numéros de téléphone de treize hauts responsables américains et russes, ainsi que des indications phonétiques pour la prononciation des noms de certains membres de la délégation russe, y compris celui de Vladimir Poutine. Selon la radio américaine NPR, ils mentionnaient également le programme diplomatique, comme l’échange de cadeaux entre les deux dirigeants.
Parmi ces présents figurait une statue de bureau représentant l’aigle à tête blanche, symbole national des États-Unis, que Donald Trump devait offrir à Vladimir Poutine. Était aussi prévue l’organisation d’un déjeuner officiel « en l’honneur de Son Excellence Vladimir Poutine », qui aurait finalement été annulé. La conférence de presse inscrite au protocole pour durer une heure n’aura, elle, pas dépassé une dizaine de minutes, signe que la rencontre n’a pas suivi le scénario initial.
Face aux critiques, la Maison-Blanche a tenté de désamorcer l’affaire. Anna Kelly, porte-parole adjointe, a affirmé qu’il ne s’agissait que « d’un simple menu de déjeuner de plusieurs pages », minimisant la portée de l’incident et rejetant toute idée de faille sécuritaire.
Ce n’est toutefois pas un cas isolé. En mars dernier, le magazine The Atlantic avait révélé qu’un de ses journalistes avait été ajouté par erreur à un groupe de discussion confidentiel concernant des frappes militaires imminentes au Yémen. Une fuite qualifiée de l’une des plus graves de ces dernières années. Ces répétitions fragilisent la crédibilité de l’administration américaine sur la protection de ses propres informations stratégiques.