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Énergies renouvelables au Maroc : les obstacles à l'autoproduction
Le Maroc dispose d’un potentiel exceptionnel en énergies renouvelables, notamment solaire et éolien, grâce à son climat favorable. Cependant, l’autoproduction d’énergie, malgré les possibilités qu’offre la loi 82.21, est encore freinée par des obstacles bureaucratiques et des coûts élevés. Ces contraintes favorisent principalement les grandes entreprises, laissant de côté les citoyens, en particulier ceux vivant dans les zones rurales et montagneuses, qui sont souvent mal desservies en électricité.
Les régions isolées du pays, déjà confrontées à des difficultés d’accès à l’électricité, pourraient voir une amélioration significative grâce à des projets locaux d’autoproduction d’énergie renouvelable. Ces initiatives, basées sur l’énergie solaire ou éolienne, pourraient non seulement répondre aux besoins énergétiques des communautés, mais aussi stimuler l’économie locale en créant des emplois.
L’exemple de l’Allemagne, où des partenariats entre citoyens et État ont permis d’installer massivement des panneaux solaires et des éoliennes dans les villages, pourrait inspirer le Maroc. En Allemagne, les citoyens ont la possibilité de produire leur propre énergie et de vendre l’excédent à un tarif avantageux, ce qui encourage les investissements dans les énergies renouvelables.
Pour que le Maroc suive cette voie, il est essentiel de réformer la loi 82.21 afin de simplifier les démarches administratives et de réduire les coûts liés à l’autoproduction. Des subventions ciblées, une législation plus inclusive et des partenariats public-privé seraient des leviers puissants pour démocratiser l’accès à l’énergie renouvelable et faire participer activement les citoyens à la transition énergétique.
Cette réforme ne serait pas seulement bénéfique pour l’environnement, mais aussi pour le développement économique et social du Maroc. En encourageant l’autoproduction, le pays pourrait non seulement améliorer l’accès à l’énergie, mais aussi générer des emplois, réduire l’exode rural et offrir des perspectives d’avenir aux jeunes générations. Le potentiel est là ; il reste à lever les obstacles pour faire de l’autoproduction d’énergie une réalité pour tous.
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