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États-Unis : Google propose des ajustements pour éviter le démantèlement de Chrome
Google se trouve à un tournant décisif dans son affrontement avec la justice américaine, alors qu'il est menacé de devoir se séparer de son moteur de recherche Chrome, accusé de pratiques anticoncurrentielles. Afin d’éviter un démantèlement, l’entreprise a soumis vendredi soir des contre-propositions à la justice.
Le ministère de la Justice a demandé en novembre qu’un juge fédéral de Washington ordonne la vente de Chrome, une mesure radicale visant à briser le monopole de Google. Cette décision, si elle aboutit, nécessiterait la recherche d’un acheteur pour Chrome, sous la condition de ne pas reproduire la situation monopolistique existante.
Dans ses contre-propositions, Google propose une alternative : assouplir les accords passés avec les fabricants de smartphones, qui imposent que Chrome soit le navigateur par défaut sur leurs appareils. Ces accords ont permis à Google de conserver une position dominante sur le marché. En échange, des sommes importantes sont versées aux fabricants, dont Apple, afin de maintenir cet avantage.
Les détails de ces accords, rendus publics lors des auditions, montrent comment Google a renforcé sa position sur le marché. Les fabricants sont incités à maintenir Chrome comme navigateur préféré, ce qui restreint la concurrence. Google propose de rendre ces contrats plus flexibles, permettant ainsi aux fabricants de proposer plusieurs moteurs de recherche par défaut ou de distribuer des services de Google sans nécessiter l’utilisation de Chrome.
Dans son document, Google souligne que rien dans la décision finale ne devrait interdire à l’entreprise de rémunérer les fabricants pour la distribution et la promotion de ses services. L’objectif est de maintenir une certaine liberté commerciale tout en respectant les règles de concurrence.
Cette proposition intervient après la condamnation de Google par le juge fédéral Amit Mehta en août dernier pour pratiques monopolistiques. Toutefois, la question reste incertaine, car le gouvernement pourrait faire appel, prolongeant ainsi la procédure judiciaire. L’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche, prévue pour janvier, pourrait également influencer l’évolution du dossier, en fonction de la composition du ministère de la Justice.
Ainsi, bien que la proposition de Google cherche à apaiser les autorités américaines, le sort de Chrome demeure suspendu à une décision judiciaire qui pourrait encore se prolonger.