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Le RN propose des alternatives budgétaires en ciblant l’immigration et l’Union européenne
Alors que François Bayrou doit présenter une nouvelle fois son projet de budget 2026, le Rassemblement national (RN) affiche son opposition et avance ses propres pistes d’économies. Invité sur France Info, le député de l’Yonne Julien Odoul a qualifié le plan gouvernemental de « punition infligée aux Français » et averti que, sans rupture avec le macronisme, « la censure sera inévitable ».
Le porte-parole du RN juge intolérable le programme de 44 milliards d’euros d’économies annoncé en juillet, incluant notamment une « année blanche » sur les prestations sociales et la suppression de jours fériés. Tout en refusant pour l’heure de s’engager sur une motion de censure, Julien Odoul insiste sur la nécessité pour le Premier ministre de « répondre aux attentes des Français », qu’il résume à « payer moins d’impôts et ne pas être sanctionnés au nom de la dette ».
Le RN met en avant une série de mesures alternatives. Parmi elles, un « moratoire fiscal », l’exclusion des étrangers n’ayant pas cotisé pendant cinq ans des prestations sociales non contributives, ce qui permettrait selon le parti d’économiser 18 milliards d’euros par an. Autre proposition : ramener à zéro la contribution de la France au budget de l’Union européenne, estimée à 24 milliards d’euros en 2025. Le mouvement souhaite également s’attaquer au « millefeuille administratif », à certaines agences jugées inutiles et à la dotation versée aux anciens présidents, qu’il chiffre à une dizaine de millions d’euros annuels.
S’il critique frontalement le gouvernement, Julien Odoul reste réservé vis-à-vis du mouvement de protestation prévu le 10 septembre et soutenu par La France insoumise. « Dès que LFI récupère quelque chose, elle le pourrit », estime-t-il, appelant à la « méfiance » face à une mobilisation qu’il redoute marquée par des débordements.
Ces prises de position traduisent la stratégie du RN : se démarquer des partis de gauche tout en se posant en alternative au gouvernement, en mettant en avant des économies ciblées sur l’immigration, l’Union européenne et les dépenses jugées excessives de l’État.