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Le Polisario face au risque d’isolement total après la fin du délai fixé par Washington
Le 24 août 2025 a marqué la fin du délai de 90 jours fixé par le projet de loi américain H.R. 4119 au Front Polisario pour accepter la proposition marocaine d’autonomie comme base de règlement du conflit du Sahara. Passé ce délai, le texte ouvre la voie à une procédure législative pouvant classer le mouvement séparatiste sur la liste des organisations terroristes étrangères.
Le projet de loi prévoit une série de sanctions en cas de refus du Polisario de s’engager dans le processus politique. Parmi elles figurent le gel de ses avoirs financiers aux États-Unis, l’interdiction de voyager pour ses dirigeants, ainsi que des poursuites contre toute entité lui apportant un soutien matériel ou logistique. Le texte demande en outre aux secrétaires d’État et du Trésor de remettre au Congrès un rapport officiel évaluant les activités du Front Polisario et ses liens présumés avec des organisations telles que le Hezbollah libanais ou les Gardiens de la Révolution iranienne.
Cette initiative s’appuie sur l’arsenal juridique américain, notamment le Global Magnitsky Act, qui permet d’imposer directement des sanctions à des individus ou à des entités considérées comme une menace pour la sécurité internationale. Pour plusieurs observateurs, l’inscription potentielle du Front Polisario sur la liste noire représenterait un tournant décisif, en plaçant le dossier du Sahara dans une dimension sécuritaire plus large.
Pour Rabat, qui défend depuis des années son initiative d’autonomie comme unique solution politique réaliste, l’adoption d’un tel texte constituerait une avancée diplomatique majeure. Elle isolerait encore davantage le Front Polisario sur la scène internationale, tout en fragilisant ses soutiens régionaux. Ces derniers pourraient à leur tour être exposés à des mesures de rétorsion s’ils persistaient à appuyer le mouvement séparatiste.
Le projet H.R. 4119 illustre ainsi un durcissement de la position américaine. En conditionnant l’avenir du Front Polisario à une véritable adhésion au processus politique, Washington envoie un message clair : l’immobilisme ou la confrontation exposent désormais le mouvement à un isolement total, politique comme financier.