-
20:45
-
20:15
-
20:00
-
19:46
-
19:32
-
19:12
-
18:43
-
18:31
-
18:12
-
18:10
-
17:50
-
17:43
-
17:32
-
17:30
-
17:00
-
16:48
-
16:36
-
16:15
-
16:00
-
15:48
-
15:35
-
15:30
-
15:12
-
15:00
-
14:43
-
14:26
-
14:09
-
14:00
-
13:54
-
13:46
-
13:34
-
13:12
-
13:00
-
12:49
-
12:30
-
12:24
-
11:49
-
11:34
-
11:13
-
11:06
-
10:43
-
10:30
-
10:30
-
10:30
-
10:00
-
09:35
-
09:22
-
09:10
-
09:02
-
08:40
-
08:18
-
08:05
-
08:04
-
07:53
-
07:34
-
07:17
-
07:11
Suivez-nous sur Facebook
Eurovision 2026 : l’UER tranchera en novembre sur la participation d’Israël
L’Union Européenne de Radio-Télévision (UER) a annoncé vendredi qu’un vote déterminant se tiendra début novembre afin de statuer sur la participation d’Israël au prochain concours Eurovision de la chanson, prévu en mai 2026 à Vienne. Cette décision intervient dans un climat de tensions croissantes, marqué par les appels au boycott lancés par plusieurs pays européens.
Dans une lettre adressée aux directeurs généraux des chaînes membres, l’UER a confirmé la convocation d’une assemblée générale extraordinaire en ligne pour trancher la question. Première alliance mondiale de médias de service public, l’organisation se retrouve une nouvelle fois au cœur d’un débat où la culture et la politique s’entremêlent.
L’Autriche, pays hôte de l’édition 2026, a regretté les menaces de boycott, rappelant que l’Eurovision devait rester « une fête de l’entente entre les peuples ». Le ministre allemand de la Culture, Wolfram Weimer, a abondé dans ce sens, jugeant qu’« exclure Israël aujourd’hui, c’est transformer en tribunal un événement censé rassembler ».
Cependant, plusieurs pays ont déjà pris position. L’Espagne, l’Irlande, la Slovénie, l’Islande et les Pays-Bas ont annoncé qu’ils ne participeraient pas au concours si Israël était maintenu. D’autres nations, dont la Belgique, la Suède et la Finlande, envisagent également de rejoindre ce mouvement.
Aux Pays-Bas, la chaîne publique Avrotros a expliqué sa décision en invoquant les « violations de la liberté de la presse » à Gaza et les « interférences politiques » reprochées à Israël lors de l’édition précédente.
La polémique survient alors que l’Eurovision a déjà connu plusieurs exclusions motivées par des considérations géopolitiques : le Bélarus en 2021, après la réélection contestée d’Alexandre Loukachenko, et la Russie en 2022, à la suite de l’invasion de l’Ukraine.
La question israélienne promet donc de diviser profondément les membres de l’UER, au moment où l’événement musical le plus suivi d’Europe s’apprête à célébrer une nouvelle édition.