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Gaza : la colère monte après le véto américain à l’ONU
Le siège du Conseil de sécurité des Nations unies à New York a été le lieu d’une nouvelle impasse diplomatique ce jeudi. Les États-Unis ont opposé leur véto à une résolution réclamant un cessez-le-feu immédiat et l’accès humanitaire sans entrave à Gaza, déclenchant la frustration d’une large majorité des membres du Conseil.
Pour l’ambassadeur algérien Amar Bendjama, ce refus représente un véritable désaveu moral : « Pardonnez-nous parce que ce Conseil n'a pas pu sauver vos enfants », a-t-il lancé à l’adresse de la population de Gaza, dénonçant une communauté internationale qui « parle des droits mais nie les vôtres, à vous Palestiniens ».
La résolution rejetée, soutenue par 14 pays sur 15, demandait non seulement la levée des restrictions sur l’aide humanitaire, mais également un cessez-le-feu « immédiat, inconditionnel et permanent » ainsi que la libération des otages. Les États-Unis ont justifié leur position en estimant que le texte ne prenait pas suffisamment en compte « la réalité sur le terrain » et qu’il ne condamnait pas explicitement le Hamas.
Du côté d’Israël, l’ambassadeur Danny Danon a salué le véto américain en dénonçant une « capitulation » diplomatique qui, selon lui, ignorait la responsabilité du Hamas dans le conflit.
Malgré cet échec, plusieurs membres, dont le Pakistan et le Danemark, ont assuré qu’ils continueront à porter la voix des civils gazaouis. « Une génération risque d’être perdue, pas seulement à cause de la guerre mais aussi de la faim et du désespoir », a averti l’ambassadrice danoise Christina Markus Lassen.
Alors que le sommet annuel de l’ONU doit s’ouvrir la semaine prochaine, la pression internationale sur Israël ne cesse de croître. Depuis mi-mai, Tel-Aviv autorise de nouveau l’entrée d’une quantité limitée de camions d’aide humanitaire, mais les organisations internationales jugent ces livraisons largement insuffisantes face à une famine déclarée.
À cela s’ajoute un nouveau front juridique : pour la première fois, une commission d’enquête internationale mandatée par l’ONU a accusé Israël de commettre un « génocide » à Gaza depuis octobre 2023. Une accusation qui place encore davantage le conflit israélo-palestinien au centre de l’agenda diplomatique mondial.