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Israël frappe de nouvelles positions du Hezbollah au Liban malgré le cessez-le-feu
Malgré le cessez-le-feu conclu en novembre 2024 après plus d’un an d’affrontements, la frontière israélo-libanaise demeure l’un des foyers de tension les plus instables du Moyen-Orient. Dans la nuit de lundi à mardi, l’armée israélienne a annoncé avoir mené plusieurs frappes ciblant des infrastructures du Hezbollah dans le sud du Liban, confirmant une nouvelle escalade dans un climat déjà fragile.
Dans un communiqué publié sur X, l’armée israélienne affirme avoir visé des installations appartenant au mouvement chiite pro-iranien, notamment un site de lancement présenté comme utilisé pour des attaques contre Israël. Ces frappes s’inscrivent dans une série d’opérations qui se sont multipliées ces dernières semaines, malgré la trêve officiellement en vigueur depuis plus d’un an.
Le sud du Liban, bastion du Hezbollah, reste régulièrement le théâtre d’échanges de tirs, de frappes aériennes et d’opérations de reconnaissance. Pour Israël, il s’agit de prévenir toute tentative d’attaque transfrontalière et de réduire les capacités offensives du mouvement, tandis que le Hezbollah accuse l’État hébreu de violer systématiquement les engagements du cessez-le-feu.
Cette reprise d’intensité ravive les inquiétudes internationales quant à un possible embrasement régional, alors que les lignes de front restent mouvantes et les acteurs locaux sous influence d’alliés puissants. Dans un contexte marqué par les tensions persistantes entre Israël et l’Iran, chaque incident frontalier alimente le risque d’une spirale incontrôlée.
Si aucun bilan humain n’a été communiqué à ce stade, ces frappes confirment que la trêve demeure fragile et que les mécanismes de désescalade peinent à s’imposer durablement sur un terrain où rivalités militaires et enjeux géopolitiques continuent de s’entremêler.
