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Israël intensifie son offensive à Gaza : Une escalade militaire sous haute tension
Israël a lancé, dans la nuit de lundi à mardi, une série de frappes aériennes d’une intensité inédite depuis la trêve de janvier. Ces attaques, qui ont visé des positions du Hamas à Gaza, ont provoqué la mort de plus de 330 personnes, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste palestinien.
Cette escalade militaire s’explique par l’impasse des négociations entre Israël et le Hamas. En effet, l’armée israélienne a revendiqué ces frappes, affirmant qu’elles ciblaient « des objectifs terroristes du Hamas ». D’après les autorités israéliennes, cette offensive constitue une réponse au refus du Hamas de libérer les otages encore détenus à Gaza ainsi qu’à l’échec des discussions menées sous médiation américaine et égyptienne. Dans ce contexte, le gouvernement israélien a précisé qu’il agirait désormais avec une « force militaire accrue » contre le mouvement islamiste. De plus, le ministre de la Défense, Israël Katz, a insisté sur le fait que les combats se poursuivraient « tant que tous les otages ne seront pas rentrés chez eux ».
Par ailleurs, cette intensification des frappes a des conséquences dramatiques sur la population civile. D’après les autorités sanitaires gazaouies, ces bombardements ont causé la mort de centaines de civils, dont de nombreux enfants et femmes, tandis que plusieurs dizaines de blessés sont dans un état critique. Parmi les victimes figure le général Abou Watfa, un haut responsable des forces de sécurité du Hamas. Ainsi, le bilan humain ne cesse de s’alourdir. Depuis le début de la guerre, déclenchée après l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, 1.218 personnes ont perdu la vie côté israélien, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. En représailles, Israël mène une offensive qui a déjà fait plus de 48.500 morts à Gaza, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas, jugés crédibles par l’ONU.
Face à cette situation, le Hamas accuse le gouvernement de Benjamin Netanyahu de « sacrifier » les otages encore retenus à Gaza. Selon le mouvement palestinien, la décision de reprendre les frappes met en péril tout espoir de trêve durable et complique davantage les négociations pour une libération des prisonniers. En conséquence, le Hamas a saisi le Conseil de sécurité de l’ONU pour une réunion d’urgence afin d’examiner la situation et d’envisager une réponse internationale. Une session était déjà prévue mardi à New York pour discuter de la crise.
Toutefois, malgré les efforts des médiateurs internationaux (Qatar, Égypte, États-Unis), les négociations entre Israël et le Hamas restent bloquées. La première phase de la trêve, qui a permis la libération de 33 otages israéliens en échange de 1.800 prisonniers palestiniens, a expiré début mars sans avancée majeure. D’un côté, le Hamas réclame un cessez-le-feu permanent et le retrait des forces israéliennes de Gaza. De l’autre, Israël exige la démilitarisation complète du territoire avant d’envisager une nouvelle phase de négociation.
Ainsi, tandis que les frappes israéliennes se poursuivent, l’avenir du conflit semble plus incertain que jamais. Si aucun compromis n’est trouvé dans les prochains jours, l’escalade militaire risque de s’intensifier, plongeant Gaza dans une nouvelle spirale de violences.
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