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Kiev frappée par une vague inédite de missiles
Au moins 16 personnes, dont un citoyen américain, ont perdu la vie dans la nuit de lundi à mardi lors de ce que le président ukrainien Volodymyr Zelensky a qualifié de « l’une des pires attaques » russes contre la capitale Kiev depuis le début de l’invasion en 2022. Cette frappe intervient alors que les discussions de paix entre l’Ukraine et la Russie restent dans l’impasse et que l’attention internationale se détourne du conflit, éclipsée par la crise entre Israël et l’Iran.
Selon le président ukrainien, plus de 440 drones et 32 missiles ont été lancés par les forces russes, ciblant plusieurs régions du pays, notamment Kiev. Dans la capitale, des témoins décrivent une nuit de terreur. Alina Chtompel, étudiante, confie avoir vécu « la nuit la plus infernale dont je me souvienne dans notre quartier ». Un autre habitant, Serguiï, raconte avoir été réveillé par une violente détonation, sa fenêtre brisée et son corps recouvert de verre.
Le ministre ukrainien de l’Intérieur, Igor Klymenko, a indiqué que 27 sites ont été visés à Kiev. Le bilan provisoire fait état de 16 morts, tandis que les recherches se poursuivent pour retrouver d’éventuels survivants piégés sous les décombres. Des images diffusées montrent des immeubles éventrés, des équipes de secours à l’œuvre et des incendies en cours d’extinction.
À Solomianski, un quartier de Kiev, un Américain de 62 ans a été tué dans sa maison, selon le maire Vitali Klitschko. De nombreux habitants ont passé la nuit dans les stations de métro, transformées en abris, certains accompagnés de leurs animaux de compagnie.
Alors que la Russie affirme, comme à son habitude, avoir ciblé uniquement des infrastructures militaires dans les régions de Kiev et de Zaporijjia, les autorités ukrainiennes dénoncent un bombardement massif de zones civiles. Le président Zelensky a fustigé un acte de « pur terrorisme », accusant Vladimir Poutine de vouloir faire échouer toute tentative de cessez-le-feu.
D’autres régions ont également été touchées : une personne tuée et dix blessées à Odessa, deux autres morts dans les régions de Soumy et de Kherson. Ces frappes surviennent en plein sommet du G7 au Canada, que Joe Biden a quitté prématurément pour gérer la montée des tensions au Moyen-Orient.
La diplomatie ukrainienne accuse Moscou de provoquer délibérément ces violences durant le sommet, dans le but d’affaiblir la posture des dirigeants du G7. Andriï Sybiga, conseiller du président ukrainien, dénonce une stratégie visant à « faire passer les leaders occidentaux pour des faibles ».
Malgré les appels de l’Ukraine à une trêve inconditionnelle, la Russie reste inflexible. Kyiv rejette de son côté ce qu’elle qualifie « d’ultimatums » russes, rendant tout progrès diplomatique impossible.
Sur le terrain, les forces russes continuent de progresser à l’est, profitant d’une armée ukrainienne affaiblie. Alors que près de 20 % du territoire ukrainien reste sous occupation russe, les perspectives d’un apaisement à court terme s’éloignent, dans un contexte où le conflit semble désormais s’installer dans la durée.
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