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La Revue de Presse du Jeudi 13 Juin 2024


Mercredi 12 Juin 2024 - 22:35

LE MATIN DU SAHARA

Omar Hilale à l'ONU : L'Algérie doit reconnaître l'échec de son projet séparatiste au Sahara

Lors de la session ordinaire du Comité des 24 de l’ONU (C24), l’ambassadeur du Maroc auprès des Nations unies, Omar Hilale, a souligné mardi à New York que l’Algérie, partie principale dans le différend régional concernant le Sahara marocain, devait reconnaître l’échec de son projet séparatiste.

M. Hilale a déclaré que l'Algérie se trouvait à un carrefour décisif : choisir de suivre une approche pacifique et respectueuse du principe de bon voisinage et de règlement pacifique des différends, ou persister dans un agenda coûteux et infructueux de soutien au Polisario, financé par des milliards de dollars au détriment du bien-être du peuple algérien. "Aujourd’hui, l’Algérie est face à un choix : celui de s’inscrire dans une démarche pacifique et respectueuse du principe de bon voisinage et du règlement pacifique des différends, ou s’embourber dans le fiasco coûteux de son agenda polisarien", a souligné l'ambassadeur.

L’ambassadeur a appelé l’Algérie à tirer les leçons de l’échec de son projet séparatiste et à reconnaître trois réalités immuables : le Sahara a toujours été et restera marocain, l’Initiative marocaine d’autonomie est la seule solution viable dans le cadre de la souveraineté marocaine, et le Maroc continuera à développer ses provinces du Sud. "L'Algérie ferait mieux de prendre acte des trois évidences immuables : le Sahara a été de tout temps et restera à jamais marocain, l’Initiative marocaine d’autonomie est la seule et unique solution à ce différend, dans le cadre de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Royaume", a déclaré M. Hilale.

Barid Al-Maghrib se prépare à une transformation digitale majeure

Barid Al-Maghrib passe à la vitesse supérieure dans sa transformation digitale. Dès juillet prochain, le groupe entamera la mise en œuvre concrète de sa stratégie digitale ambitieuse, visant à moderniser ses services et renforcer sa compétitivité.

Cette transformation digitale d'envergure touchera plusieurs segments clés de l'entreprise, dont le Big Data, la gouvernance informatique, le back-office postal, les ressources humaines, les finances, l'e-commerce, l'audit et le contrôle, la fonction informatique et les architectures IT.

"Face à un environnement concurrentiel de plus en plus exigeant, Barid Al-Maghrib s'engage dans des projets structurants de développement pour améliorer sa productivité et ses performances", explique le groupe. "Conscient que la croissance future repose sur une transformation digitale réussie, le groupe a défini une feuille de route ambitieuse comprenant un portefeuille de projets annuel touchant à des domaines clés tels que l'intelligence artificielle, les chatbots, le Big Data, les applications modernes et les microservices."

Cafés et restaurants en crise : les propriétaires interpellent le Chef du gouvernement

Le secteur des cafés et restaurants, durement touché par la pandémie de Covid-19, peine à se relever. Confrontés à de multiples difficultés, les professionnels du secteur, regroupés au sein de la Fédération nationale des propriétaires de cafés et de restaurants (FNPCR), lancent un appel urgent au Chef du gouvernement pour stopper l'hémorragie des fermetures d'établissements.

Dans un mémorandum adressé aux plus hautes autorités du pays, la FNPCR dresse un tableau alarmant de la situation du secteur. Plus de 4.000 cafés et restaurants ont fermé leurs portes depuis le début de la crise, et nombreux sont ceux qui sont menacés de faillite.

Les professionnels pointent du doigt plusieurs facteurs qui fragilisent leur activité : une charge fiscale jugée excessive, des difficultés à payer les cotisations de la CNSS en retard, et l'absence d'un cadre législatif clair et adapté.

AUJOURD'HUI LE MAROC

Délais de paiement entre entreprises : un premier bilan positif

Le nouveau dispositif de sanctions pécuniaires pour les retards de paiement entre entreprises, instauré par la loi n°69-21, semble porter ses fruits. Un premier bilan, dressé lors de la sixième réunion de l'Observatoire des délais de paiement, révèle une large conformité des entreprises aux exigences de ce mécanisme.

Depuis son entrée en vigueur le 1er juillet 2023, 4.769 déclarations ont été effectuées par les entreprises concernées au titre du troisième et quatrième trimestre 2023. Ce chiffre témoigne d'une adhésion importante des acteurs économiques au nouveau dispositif et d'une amélioration notable des délais de paiement entre entreprises.

"Ces résultats encourageants augurent d'une évolution positive de l'environnement des affaires et de la libération des énergies entrepreneuriales", ont souligné les parties prenantes à la réunion.

L'Observatoire des délais de paiement, co-présidé par Nadia Fettah, ministre de l'économie et des finances, et Chakib Alj, président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), a également donné son aval pour la finalisation et la publication de son quatrième rapport annuel. Ce rapport inclura l'état d'avancement de la mise en œuvre du dispositif de sanctions pécuniaires, ainsi que les enseignements tirés de son application.

Maroc et Italie : vers un renforcement de la coopération sur la migration et la sécurité

Le ministre de l'intérieur marocain, Abdelouafi Laftit, et son homologue italien, Matteo Piantedosi, ont tenu une réunion mardi à Rabat pour discuter de la coopération bilatérale en matière de sécurité et de migration.

Les deux ministres ont mis l'accent sur l'importance de renforcer la coopération entre les deux pays, notamment en matière de lutte contre le terrorisme et les réseaux de criminalité organisée transfrontalière. Ils ont convenu de consolider les canaux d'échange d'expertises et de renseignements pour mieux anticiper les menaces communes.

M. Laftit a rappelé la stratégie globale du Maroc contre le terrorisme, qui combine une approche anticipative et répressive, une coopération internationale renforcée et une action préventive contre la radicalisation. Il a souligné la contribution majeure du Royaume à la sécurité régionale dans ce domaine.

Sur le plan migratoire, les deux ministres ont souligné la nécessité d'une approche globale et équilibrée, fondée sur le respect des droits humains et la coopération entre les pays d'origine, de transit et de destination.

Les Inspirations Eco

Tourisme : Le Maroc renoue avec ses performances d'antan et place la qualité au cœur de sa stratégie

Le secteur touristique marocain connait un rebond remarquable après les années difficiles marquées par la pandémie. Les arrivées sont en forte progression et les indicateurs sont au vert, laissant présager une saison estivale exceptionnelle. Face à cet afflux de touristes, le ministère du Tourisme appelle à une montée en gamme de l'offre et place la qualité au cœur de sa stratégie.

En 2023, le Maroc a accueilli 14,5 millions de touristes, générant 105 milliards de dirhams en recettes devises. Une performance qui s'est confirmée en 2024 avec 5,9 millions de touristes enregistrés au cours des cinq premiers mois de l'année, soit une hausse de 15% par rapport à 2023. Le mois de mai a été particulièrement dynamique avec plus de 1,3 million d'arrivées, traduisant un engouement croissant pour la destination Maroc.

Cet afflux de touristes stimule les investissements dans le secteur. En 2023, 135 nouvelles unités d'hébergement touristique ont été inaugurées et le volume des investissements a atteint 8 milliards de dirhams. Pour soutenir cette dynamique, le gouvernement a mis en place des programmes d'appui aux petites et moyennes entreprises touristiques, notamment à travers les Sociétés de développement régional et le programme "Go Siyaha".

Cyberattaques au Maroc : Face à l'explosion des menaces, le Royaume renforce ses défenses numériques

Le Maroc est confronté à une intensification alarmante des menaces cybernétiques, avec plus de 52 millions d'attaques recensées en 2023. Un rapport de Trend Micro, géant mondial de la cybersécurité, met en lumière l'urgence pour le Royaume de renforcer ses défenses numériques face à des attaques de plus en plus sophistiquées.

Le rapport annuel de Trend Micro intitulé "2023 Annual Cybersecurity Report" révèle que le Maroc a été la cible de plus de 52 millions de menaces cybernétiques l'année dernière. Ce chiffre en hausse significative par rapport aux années précédentes, comprend plus de 40 millions d'attaques par e-mail et plus de 1,6 million de liens malveillants.

Les e-mails malveillants restent la principale méthode d'attaque, cherchant à tromper les utilisateurs pour qu'ils divulguent des informations sensibles ou téléchargent des logiciels malveillants. Les attaques par URL malveillantes, détectées à plus de 1,6 million de reprises, redirigent quant à elles les utilisateurs vers des sites web dangereux.

Plus inquiétant encore, les cybercriminels marocains utilisent des techniques de plus en plus sophistiquées, telles que l'intelligence artificielle, pour développer des logiciels malveillants difficiles à détecter. Ils exploitent également des failles dans les logiciels non mis à jour, ciblant des secteurs critiques comme les banques et les infrastructures essentielles, souvent avec des demandes de rançon ou des tentatives de perturbation de services essentiels.

Al Bayane

Travail des enfants au Maroc : Baisse continue mais des défis persistent

Le Maroc continue de progresser dans la lutte contre le travail des enfants. Selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP), le nombre d'enfants au travail a baissé de 13,4% en 2023 par rapport à 2022, et de 55,5% par rapport à 2017.

En 2023, 110.000 enfants âgés de 7 à 17 ans étaient engagés dans une activité économique, soit 1,4% de cette tranche d'âge. Ce chiffre est en baisse constante ces dernières années, mais il cache encore de grandes disparités.

Le phénomène du travail des enfants est plus répandu en milieu rural (2,8%) qu'en milieu urbain (0,5%). Il touche également davantage les garçons (85,6%) que les filles. De plus, 79,9% des enfants au travail vivent en milieu rural et 8,6% d'entre eux sont encore scolarisés.

Le travail des enfants se concentre dans certains secteurs économiques, souvent dangereux. En milieu rural, 74,1% des enfants travaillent dans l'agriculture, la forêt et la pêche. En milieu urbain, les services (51%) et l'industrie (28,1%) sont les principaux secteurs employeurs d'enfants.

Près de six enfants au travail sur dix (63,3%) accomplissent des travaux dangereux, soit 69.000 enfants. Ce chiffre représente 0,9% des enfants de 7 à 17 ans. Les enfants exerçant dans le secteur du BTP sont les plus exposés aux dangers (80,8%), suivis par l'industrie (79,3%), les services (77,7%) et l'agriculture, la forêt et la pêche (53%).

 


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