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Le citron marocain retrouve son éclat sur les marchés mondiaux
Après une période de stagnation, le citron marocain signe son grand retour sur les étals internationaux. Grâce à une météo plus clémente et à une baisse de la concurrence étrangère, les exportations marocaines enregistrent un rebond notable au cours de la saison 2024-2025, selon les données du portail spécialisé EastFruit.
Les professionnels du secteur agricole peuvent enfin entrevoir une embellie. Plusieurs années de sécheresse, couplées à des tensions géopolitiques, avaient considérablement ralenti la production et l’exportation de citrons. Mais la tendance s’inverse : sur les six premiers mois de la campagne actuelle (d’octobre à mars), le Maroc a exporté 6 100 tonnes de citrons, générant 2,7 millions de dollars. Ce chiffre constitue déjà le meilleur résultat intermédiaire depuis la saison 2020-2021.
Si les citrons restent en retrait par rapport aux oranges et aux mandarines en termes de volume, ils conservent une valeur stratégique pour l’agriculture marocaine. Leur période de commercialisation plus longue offre aux exportateurs l’opportunité de maintenir une présence continue sur les marchés, même hors saison des autres agrumes.
À titre de comparaison, même durant la saison record de 2019-2020, avec 17 000 tonnes exportées, les citrons représentaient un volume bien moindre face aux autres variétés : sept fois inférieur à celui des oranges, et vingt-trois fois inférieur à celui des mandarines. Pourtant, leur stabilité et leur adaptabilité en font un levier non négligeable pour la diversification de l’offre marocaine.
La relance observée en 2024 s’explique par plusieurs facteurs. D’un côté, les conditions climatiques se sont nettement améliorées après deux années de sécheresse, permettant aux vergers de renouer avec des rendements corrects. De l’autre, la baisse significative de la production mondiale — notamment en Turquie, dont la récolte a chuté d’un tiers selon le FAS USDA — a ouvert de nouvelles fenêtres commerciales pour le Maroc.
Côté destinations, la Mauritanie demeure le premier marché, absorbant à elle seule plus de 40 % des volumes exportés. Mais la dynamique se renforce ailleurs : le Royaume-Uni augmente sensiblement ses importations, tandis que d’autres marchés naguère inaccessibles, comme la Russie, le Canada ou encore les États-Unis, reprennent les livraisons marocaines. Des pays comme la Suède, le Kazakhstan et la Lettonie, absents depuis plusieurs années, sont également réintégrés dans les circuits d’exportation.
Avec une saison encore en cours et des perspectives de croissance toujours ouvertes, le Maroc pourrait bien battre son précédent record de la saison 2020-2021. Un signe encourageant pour une filière qui aspire à plus de résilience et de rayonnement international.
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