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Le Maroc sur la voie d’une nouvelle alliance commerciale mondiale
Le Maroc pourrait prochainement intégrer une initiative internationale émergente visant à remodeler les échanges commerciaux et l’attractivité des investissements. Baptisé « Partenariat pour l’avenir de l’investissement et du commerce » (FIT-P), ce projet multilatéral réunit un noyau d’États membres de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) désireux de promouvoir un modèle économique fondé sur l’ouverture et la coopération.
Selon des sources proches du dossier, le ministère marocain de l’Industrie et du Commerce a été officiellement sollicité pour rejoindre ce cadre en gestation. Aux côtés du Royaume, plusieurs pays d’Afrique, d’Amérique latine, d’Asie et d’Europe du Nord — dont le Rwanda, l’Uruguay, le Costa Rica, le Panama, la Norvège et la Malaisie — figurent également parmi les candidats pressentis.
Le FIT-P, actuellement en phase préparatoire, prévoit un lancement officiel en novembre lors d’une réunion virtuelle, avant une rencontre physique programmée pour l’été 2026. L’objectif : établir une coalition souple, capable de renforcer la fluidité des échanges, d’attirer des capitaux et de soutenir la création d’emplois dans un contexte économique mondial marqué par des tensions récurrentes.
Du côté de Rabat, cette invitation est accueillie comme une opportunité stratégique. « L’initiative vise à encourager la coopération et non la confrontation », précise une source gouvernementale, rappelant que le Maroc souhaite élargir ses partenariats économiques sans s’inscrire dans une logique de rivalité commerciale.
Le lancement de ce partenariat survient dans un climat international fragilisé par la montée du protectionnisme. Plusieurs pays ont récemment fait face à des hausses de droits de douane, notamment en raison de mesures unilatérales imposées par les États-Unis. Si le Maroc a lui aussi été touché par une augmentation de 10 % sur certaines de ses exportations, le projet FIT-P se présente davantage comme une réponse collective tournée vers l’avenir que comme une réaction directe aux restrictions actuelles.
En rejoignant ce regroupement, le Royaume consoliderait son rôle de hub régional et international, renforçant sa position comme plateforme incontournable pour l’investissement et le commerce. Une démarche qui, au-delà du simple élargissement de ses partenariats, s’inscrit dans la volonté marocaine de diversifier ses alliances dans un monde en pleine mutation économique.