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Un investissement chinois propulse le Maroc au cœur de la technologie mondiale
Le Maroc vient de franchir une étape historique dans son développement industriel avec l’annonce de l’implantation de la première usine de production de puces électroniques en Afrique. Porté par le groupe chinois Ningbo Boway Alloy Material, ce projet d’un montant supérieur à 150 millions de dollars marque une avancée stratégique majeure pour le Royaume, qui renforce ainsi sa position dans les chaînes de valeur mondiales et son attractivité pour les industries de haute technologie.
Cette décision intervient dans un contexte de reconfiguration du secteur mondial des semi-conducteurs. Les grandes entreprises cherchent à diversifier leurs sites de production afin de réduire leur dépendance à l’Asie. Grâce à sa stabilité politique, ses infrastructures modernes et sa proximité avec l’Europe et les États-Unis, le Maroc s’impose aujourd’hui comme une destination crédible et compétitive pour accueillir ces investissements sensibles.
La ville de Nador a été choisie pour accueillir ce complexe industriel de 188 000 m², dont la capacité annuelle devrait atteindre 30 000 tonnes de puces haute performance destinées aux industries électriques, aux batteries et aux résistances thermiques. La filiale locale Boway Alloy New Materials Morocco assurera le pilotage du projet, dont la construction débutera en 2026 pour une mise en service prévue en 2029. Dès son lancement, l’usine s’orientera vers l’exportation, ciblant principalement les marchés européens et américains.
Ce transfert depuis le Vietnam, où le projet devait initialement être implanté, témoigne d’une confiance accrue des investisseurs chinois dans l’environnement des affaires marocain. Ports modernes, zones industrielles compétitives, facilités logistiques et stabilité régionale figurent parmi les atouts qui ont convaincu le groupe chinois. Cette initiative s’aligne aussi sur la stratégie du Maroc visant à attirer des industries à forte valeur ajoutée, renforcer l’innovation et encourager le transfert technologique.
Au-delà de l’impact industriel, cette implantation vient renforcer un partenariat économique sino-marocain en pleine expansion. Pékin considère le Maroc comme un pont stratégique vers l’Europe et l’Afrique, permettant aux entreprises chinoises d’étendre leur présence internationale. Le Royaume bénéficie quant à lui d’un accès préférentiel aux marchés européens et américains, renforçant encore l’intérêt d’y développer des capacités de production.
L’usine devrait générer des milliers d’emplois directs et indirects, tout en offrant des opportunités inédites de formation dans un secteur technologique de pointe. Pour les analystes, ce projet pourrait positionner le Maroc comme un pilier africain de la production électronique, indispensable pour accompagner la transition énergétique et numérique du continent.
Si cette dynamique se confirme, le Maroc pourrait devenir dans les prochaines années un centre régional incontournable pour les puces électroniques, consolidant son ambition de devenir un leader africain des industries avancées.