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Le PSG vise un nouveau sacre intercontinental face à Flamengo au Qatar

Mardi 16 - 22:31

À Doha, le Paris Saint-Germain s’apprête à jouer une finale qui pourrait donner un nouveau souffle à sa saison. Opposés à Flamengo ce mercredi pour la Coupe intercontinentale, les Parisiens retrouvent le Qatar, un territoire familier et symbolique, où le club a souvent façonné ses ambitions et ravivé sa dynamique collective.

Après avoir survolé la première partie de l’année 2025 – jusqu’à écraser l’Inter Milan en finale de Ligue des champions (5-0) – le PSG cherche à renouer avec ce sentiment de puissance totale, mis à mal ces derniers mois par une cascade de blessures et une instabilité sportive inattendue. Cette finale arrive donc comme une parenthèse idéale : une occasion de panser les plaies, retrouver des automatismes et reprendre confiance avant d’attaquer une seconde moitié de saison dense.

Ousmane Dembélé, Ballon d’Or encore en quête de continuité après plusieurs mois perturbés, pourrait enfin lancer son exercice. Désiré Doué, de retour dans le groupe, a déjà montré sa valeur en marquant à Metz. Si la plupart des indisponibilités se dissipent, l’incertitude demeure autour de Marquinhos, victime d’une fatigue musculaire qui pourrait l’écarter de ce rendez-vous qatari.

Dans l’émirat, le PSG évolue presque « à domicile ». Dès le week-end dernier, le club a inauguré à Doha une fan zone immersive, « Ici c’est Paris Park », renforçant encore son ancrage local depuis l’arrivée de QSI. Le Qatar représente d’ailleurs un terrain de préparation privilégié : le Trophée des champions remporté en janvier, disputé dans des conditions quasi estivales, avait servi de rampe de lancement à la formidable année parisienne.

Cette fois, le décor change : c’est le stade Al-Rayyan qui accueillera la finale, et l’adversaire est d’un tout autre calibre. Flamengo arrive au Qatar auréolé d’un doublé championnat–Copa Libertadores, porté par une équipe expérimentée où brillent notamment Danilo et Jorginho. Les Brésiliens viennent d’éliminer sans trembler Pyramids FC (2-0) et abordent cette finale avec l’ambition d’écrire l’une des pages fortes de leur histoire récente.

« On va affronter l’une des meilleures équipes du monde », a concédé Luis Enrique, conscient de la qualité d’un adversaire qui a impressionné lors du dernier Mondial des clubs. L’entraîneur parisien n’a pas oublié non plus la déconvenue contre Botafogo au premier tour de cette même compétition, une piqûre de rappel sur la difficulté d’affronter les géants sud-américains.

Malgré cette vigilance, le PSG demeure largement favori. Sur les quinze dernières années, seules les Corinthians en 2012 ont empêché une équipe européenne – automatiquement qualifiée pour la finale – de remporter le titre intercontinental.

Flamengo assume d’ailleurs ce statut : « Le PSG est la meilleure équipe du monde », a estimé son coach Filipe Luis. « Nous allons jouer avec humilité, mais avec la volonté d’entrer dans l’histoire ».

Pour Paris, cette finale représente bien plus qu’un trophée supplémentaire : c’est l’opportunité de retrouver la dynamique d’un champion d’Europe et de relancer une saison qui, malgré son potentiel, tarde à reprendre son élan.