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Les actions hésitent, les rendements italiens baissent, l'euro remonte
Les principales Bourses européennes évoluent sur une note prudente en début de séance mercredi, la vive remontée de l’euro après sa chute des derniers jours limitant l’effet positif du rebond de la Bourse de Milan, favorisé par le reflux des rendements de la dette italienne.
À Paris, le CAC 40 perd 0,35% à 5.418,88 points après une heure d’échanges tandis qu’à Londres, le FTSE 100 recule de 0,02%. L’indice paneuropéen FTSEurofirst 300 est en hausse de 0,04%, l’EuroStoxx 50 de la zone euro de 0,12% et le Stoxx 600 de 0,05%.
La Bourse de Francfort se distingue avec une progression de 0,39% pour l’indice Dax, tiré par Merck (+2,37%) après une recommandation d’achat de Commerzbank et par Bayer (+2,31%) au lendemain du feu vert sous conditions de la justice américaine au rachat de Monsanto.
La Bourse de Milan, tombée mardi à son plus bas niveau depuis juillet 2017 et qui a chuté de plus de 12% en dix séances, reprend 1,12% à la faveur d’une amorce de détente sur les rendements souverains italiens: le dix ans est revenu aux alentours de 3,09% après un pic à près de 3,39% mardi et le deux ans reflue à 2,184% contre plus de 2,73% au plus haut la veille.
L’indice des valeurs bancaires italiennes prend 1,39% et Intesa Sanpaolo (+1,74%) figure parmi les plus fortes hausses de l’EuroStoxx 50.
Plusieurs journaux italiens se font l’écho de pourparlers en cours au Parlement en vue de former un gouvernement, ce qui permettrait d’éviter la convocation d’élections anticipées dès le mois de juillet.
Pour Barclays, les différentes options évoquées - celle d’un gouvernement “technique”, celle d’un cabinet de centre droit assuré de la neutralité d’autres partis au Parlement et celle d’un gouvernement Ligue-M5S-Fratelli di Italia (FDI) - “pourraient contribuer à stabiliser le sentiment de marché, au moins à court terme, y compris la troisième option à condition qu’un tel gouvernement intègre un ministre des Finances fortement pro-UE et responsable sur le plan budgétaire, comme Carlo Cottarelli”.
Un sondage publié mercredi confirme la progression marquée de la Ligue dans les intentions de vote avec un gain de huit points à 25,4% par rapport à son résultat du scrutin du 4 mars.
Les inquiétudes liées à la situation politique italienne ont fait trébucher les marchés américains mardi et asiatiques mercredi.
VIVENDI SOUFFRE APRÈS LES ENCHÈRES DE LA LIGUE 1 FRANÇAISE
A Wall Street, l’indice Dow Jones (-1,58%) et le Standard & Poor’s 500 (-1,16%) ont subi leur plus forte baisse en pourcentage sur une séance depuis un mois, un repli quasi général emmené par les valeurs bancaires: JPMorgan a cédé 4,27%, la plus forte baisse du Dow, et Goldman Sachs 3,4%. [.NFR]
L’indice mondial MSCI, qui regroupe 47 marchés développés et émergents, cède 0,18% et s’achemine vers sa sixième séance consécutive de repli, une série sans précédent depuis au moins deux ans.
La forte poussée d’aversion au risque liée aux craintes d’une nouvelle crise dans la zone euro a aussi eu pour effet un repli marqué des rendements des Treasuries: le dix ans américain a touché mardi un plus bas de sept semaines à 2,759% et subi sur l’ensemble de la journée sa plus forte baisse depuis le lendemain du référendum britannique de juin 2016 sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Il s’affiche mercredi à 2,8568%.
Le dix ans allemand, référence pour la zone euro, est quant à lui remonté à 0,325% après être tombé brièvement mardi sous 0,2%.
L’écart de rendement (spread) entre les titres à dix ans italiens et allemands se réduit ainsi de plus de 15 points de base à 277 points, après un bond de 56 points mardi.
Si les banques italiennes regagnent un peu de terrain, l’indice Stoxx européen du secteur cède encore 0,27% et celui de la zone euro 0,08%.
Le repli sectoriel le plus marqué est toutefois pour le compartiment des médias (-0,63%), plombé par la chute de 3,24% de Vivendi, la plus marquée du CAC, au lendemain des enchères pour l’attribution des droits de diffusion de la Ligue 1 de football française pour la période 2020-2024, dont Canal+, filiale du groupe, est sorti bredouille.
Bolloré, premier actionnaire de Vivendi, recule de 1,68%.
L’aversion au risque liée à la crise italienne et la hausse du dollar qui l’accompagne ont aussi pour conséquence indirecte une baisse des cours des matières premières. Le cuivre (-1,01%) est ainsi revenu à son plus bas niveau depuis trois semaines et le nickel cède 0,67%.
Le pétrole, lui, continue de souffrir des craintes d’une augmentation des productions saoudienne et russe au second semestre. Le cours du baril de Brent, qui évoluait à plus de 80 dollars il y a huit jours, évolue sous 75,40 dollars.
Source : Reuters