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Les fonctionnaires des collectivités territoriales en grève nationale de 48 heures
Les fonctionnaires des collectivités territoriales observent, mardi et mercredi, une grève nationale de 48 heures à l’appel de la Fédération nationale affiliée à l’Union marocaine du travail (UMT).
Ce mouvement inaugure une série d’actions prévues en septembre et octobre, sur fond de mécontentement croissant dans un secteur jugé vital pour les services publics de proximité.
Une mobilisation progressive
Après cette première grève des 16 et 17 septembre, un nouvel arrêt de travail est programmé les 23 et 24 septembre, suivi d’autres actions en octobre : sit-in, marches et boycott des tâches jugées non essentielles. Les syndicats annoncent une montée en puissance progressive pour faire pression sur le gouvernement.
Revendications centrales
Au cœur des doléances figure la promulgation du statut de base des fonctionnaires territoriaux, en attente depuis plusieurs années.
Les agents demandent également :
- la régularisation des titulaires de diplômes et certificats,
- l’amélioration de la grille administrative et des perspectives de carrière,
- l’intégration des auxiliaires et du personnel du programme d’animation nationale, dont la précarité est jugée « intenable ».
Dialogue au point mort
La Fédération pointe l’absence de dialogue sectoriel avec le ministère de l’Intérieur, accusé de fermer la porte à toute négociation sérieuse. Cette attitude est qualifiée de « violation du droit du travail » et de « mépris » envers la représentativité syndicale.
La grogne s’explique aussi par un contexte social difficile : salaires stagnants depuis des années, effectifs en chute libre (de 144.000 à moins de 80.000 agents), surcharge de travail et retards dans les promotions, aggravés par la flambée des prix.
Des services publics menacés
La Fédération met en garde contre les répercussions directes de ces arrêts de travail sur des services essentiels tels que l’état civil, la propreté ou la gestion des infrastructures locales. Elle tient le gouvernement et le ministère de l’Intérieur pour responsables d’une éventuelle aggravation de la crise, tout en réaffirmant son appel à un dialogue « sérieux et responsable » afin d’éviter une confrontation prolongée.