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Maroc : fermeture du canal diffamatoire « Jabaroot » sur Telegram
Un canal controversé sur la messagerie chiffrée Telegram, connu sous le nom de « Jabaroot » et suivi par plusieurs milliers d’abonnés, a brusquement cessé toute activité le mercredi 3 septembre. Utilisé pour diffuser des contenus injurieux et des accusations non fondées visant des responsables et des fonctionnaires publics, ce canal a disparu sans préavis, ses publications et archives ayant été intégralement effacées.
Une plainte déposée par un fonctionnaire de police
Quelques jours auparavant, le pôle conjoint de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) et de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) avait annoncé qu’un fonctionnaire de police, identifié par ses initiales A. N., avait porté plainte auprès du procureur général du roi près la cour d’appel de Casablanca.
Dans sa plainte, le plaignant dénonce « des allégations mensongères, des crimes fictifs et des contenus diffamatoires » diffusés par le canal « Jabaroot ». Il affirme également avoir été victime d’usurpation d’identité, ses données personnelles, dont son numéro de téléphone, ayant été utilisées de manière abusive.
La protection de l’État en soutien
Le communiqué des services de sûreté précise que le fonctionnaire bénéficie d’un accompagnement judiciaire et de la protection prévue par le statut des fonctionnaires de police, face à des actes qualifiés de criminels visant à porter atteinte à sa réputation dans le cadre de ses fonctions.
La plainte met en avant plusieurs infractions : diffamation, injures publiques, dénonciation calomnieuse de crimes inexistants et diffusion de fausses informations dans l’intention de nuire.
Une enquête en cours
Le plaignant a demandé l’ouverture d’une enquête pour identifier les auteurs de ces actes et toute personne impliquée dans la création et l’animation du canal « Jabaroot ». L’objectif est de déterminer les responsabilités dans la diffusion de ces contenus mensongers et de mettre fin aux pratiques de harcèlement numérique qui ciblent des fonctionnaires dans l’exercice de leurs missions.
La disparition soudaine du canal laisse supposer que ses administrateurs ont choisi de se retirer face aux démarches judiciaires engagées, mais les investigations devraient se poursuivre pour en retrouver les initiateurs et les complices.