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Netanyahu appelle au rétablissement des sanctions de l’ONU contre l’Iran
Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a plaidé vendredi pour le rétablissement, dès samedi, des sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU visant l’Iran, invoquant la nécessité de contrer une « menace » liée au programme nucléaire iranien. S’exprimant devant l’Assemblée générale des Nations unies, M. Netanyahu a souligné que la communauté internationale devait faire preuve de « vigilance » pour empêcher toute militarisation du dossier nucléaire iranien.
« Nous ne devons pas permettre à l’Iran de conserver des capacités nucléaires militaires », a déclaré le chef du gouvernement israélien, ajoutant que les stocks d’uranium enrichi « doivent être éliminés ». Il a également évoqué, sans développer, des frappes attribuées à Israël et aux États-Unis en juin contre des installations nucléaires iraniennes, affirmant qu’elles avaient permis d’écarter « une menace existentielle » pour Israël et le monde.
Le ton de l’intervention de M. Netanyahu s’inscrit dans un contexte diplomatique tendu : les discussions autour d’un éventuel rétablissement des sanctions onusiennes contre Téhéran divisent les grandes capitales. Les partisans d’un retour des mesures estiment que celui-ci enverrait un message fort et limiterait la capacité de l’Iran à progresser vers un armement nucléaire, tandis que d’autres mettent en garde contre l’escalade et réclament des voies diplomatiques complémentaires.
Le Conseil de sécurité doit, selon plusieurs sources diplomatiques, statuer prochainement sur des textes visant à remettre en place des restrictions levées ces dernières années. Le rétablissement de sanctions multilatérales pèserait sur l’économie iranienne et compliquerait les relations de Téhéran avec ses partenaires régionaux et mondiaux, mais certains observateurs jugent cette option nécessaire pour freiner une course aux capacités nucléaires.
Téhéran, de son côté, a régulièrement affirmé que son programme nucléaire est exclusivement civil. Toute reprise de sanctions se heurtera donc à une réponse politique et diplomatique de l’Iran, qui a déjà menacé de riposter en durcissant ses positions régionales ou en réduisant sa coopération sur d’autres dossiers internationaux. Les ministères des Affaires étrangères et les ambassades concernées appellent habituellement au calme et à la recherche d’un compromis pour éviter une nouvelle spirale de tensions.
Par ailleurs, plusieurs acteurs internationaux, dont des membres permanents du Conseil de sécurité, plaident pour une approche combinant pression et diplomatie, arguant qu’une solution durable passe par des garanties vérifiables et un mécanisme de contrôle renforcé. Les organisations non gouvernementales spécialisées dans la non-prolifération insistent, elles, sur l’importance d’un cadre international strict et transparent pour surveiller les matériaux fissiles et les activités sensibles.
L’appel de M. Netanyahu intervient alors que la peur d’une escalade régionale demeure vive. Si le rétablissement des sanctions est adopté, il faudra observer les réactions en chaîne — politiques, économiques et sécuritaires — attendues dans les semaines qui suivront. Pour l’instant, les capitales négocient, les diplomates s’affairent et le monde observe, conscient que toute décision sur ce dossier pourrait avoir des répercussions durables sur la sécurité au Moyen-Orient et au-delà.