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Nissan : le constructeur japonais prévoit une suppression de 10.000 emplois
Nouveau coup dur pour l’industrie automobile japonaise. Le constructeur nippon a annoncé, ce lundi, la suppression de 10 000 postes supplémentaires à l’international, s’ajoutant aux 9 000 licenciements déjà prévus fin 2024. La chaîne de télévision publique NHK a précisé que cette réduction affectera environ 15 % de la main-d’œuvre mondiale du groupe.
Cette décision survient dans un contexte de fortes turbulences financières pour l’entreprise, qui a enregistré une perte de plus de 4 milliards d’euros au cours de l’exercice écoulé. Un revers sévère, malgré les tentatives de rassurer les marchés menées par le président-directeur général Ivan Espinosa, qui évoquait récemment la mise en œuvre de mesures de redressement et d’optimisation opérationnelle.
Dans ses précédentes interventions, Espinosa insistait sur le maintien de certains axes stratégiques, notamment en Inde, désignée comme une plateforme-clé pour la recherche et développement, les services digitaux et les projets de SUV destinés à ce marché en expansion. Il affirmait que ces plans restaient « toujours d’actualité », malgré les difficultés globales.
Pourtant, cette restructuration massive ravive les critiques internes et externes sur la gouvernance du groupe. L’ancien président de l’alliance Renault-Nissan, Carlos Ghosn, aujourd’hui en exil au Liban, n’a pas manqué de commenter la situation, pointant « l’essentiel du problème » dans la gestion même de l’entreprise.
La crise actuelle témoigne des défis multiples que doit affronter le constructeur japonais : ralentissement économique mondial, mutation accélérée vers l’électrification, pression concurrentielle accrue et instabilité managériale depuis l’éviction de Ghosn en 2018.
Alors que le secteur automobile traverse une transformation profonde, cette vague de licenciements jette une ombre sur l’avenir du groupe et interroge sur sa capacité à se réinventer face aux grandes transitions industrielles et technologiques à venir.
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