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OpenAI clarifie sa gouvernance et maintient sa structure à but non lucratif
OpenAI a annoncé ce lundi qu’elle conserverait sa structure de gouvernance actuelle, dominée par sa société mère à but non lucratif, tout en poursuivant une réforme de sa branche commerciale. L’objectif : permettre un accès élargi aux financements nécessaires pour rester compétitive dans une course mondiale à l’intelligence artificielle de plus en plus intense.
Cette clarification intervient dans un contexte tendu, marqué par des critiques croissantes sur l’évolution de l’entreprise, et un procès retentissant intenté par Elon Musk. Le cofondateur d’OpenAI accuse l’organisation de s’être éloignée de sa mission initiale, qui consistait à développer une intelligence artificielle bénéfique pour l’humanité.
« Après consultation avec des représentants de la société civile et des discussions avec les procureurs généraux de Californie et du Delaware, nous avons choisi de maintenir le contrôle par notre entité à but non lucratif », a expliqué la start-up dans une note publiée sur son blog officiel. Elle précise également que la mise en œuvre du nouveau plan structurel se fera en coordination avec Microsoft, son principal partenaire financier, ainsi que des régulateurs et des nouveaux commissaires désignés au sein de la gouvernance associative.
OpenAI avait déjà exposé, en décembre dernier, une ambition claire : adopter le statut de société d’intérêt public (Public Benefit Corporation). Cette forme juridique hybride lui permettrait de lever davantage de fonds tout en conservant une orientation vers l’impact sociétal. Toutefois, cette évolution avait suscité des inquiétudes sur le risque d’un déséquilibre entre la recherche du profit et l’engagement éthique de l’organisation.
Dans sa déclaration, OpenAI a précisé que l’entité à but non lucratif resterait majoritaire et deviendrait actionnaire clé de la future société d’intérêt public. Cette garantie vise à apaiser les critiques concernant une éventuelle dilution de l’éthique fondatrice dans un environnement dominé par les logiques de marché.
Les structures hybrides, mêlant gouvernance associative et objectifs commerciaux, deviennent une tendance dans l’économie technologique moderne. Les organisations à but non lucratif ont pour vocation de servir l’intérêt général, tandis que les sociétés d’utilité publique offrent un compromis entre la poursuite du bénéfice et l’impact social.
L’entreprise s’était déjà retrouvée au cœur de la tourmente en novembre 2023, lorsque le conseil d’administration de l’association avait brusquement évincé Sam Altman, son dirigeant emblématique, pour des raisons de gouvernance et de communication jugées insuffisantes. Cet épisode, l’un des plus marquants de la Silicon Valley, avait provoqué une levée de boucliers en interne, aboutissant à son retour spectaculaire cinq jours plus tard, soutenu par une majorité d’employés et de partenaires financiers.
À travers cette nouvelle organisation, OpenAI tente de rassurer à la fois ses partenaires économiques, ses soutiens institutionnels et l’opinion publique. Le défi sera désormais de maintenir cet équilibre fragile entre responsabilité sociale, innovation technologique et rentabilité à grande échelle.