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Pékin accuse Donald Trump d’aggraver le conflit Israël-Iran par ses déclarations
Alors que l’escalade militaire entre Israël et l’Iran atteint un niveau critique, la Chine a vivement critiqué les déclarations du président américain Donald Trump, l’accusant de « jeter de l’huile sur le feu » dans un conflit déjà explosif. Pékin appelle désormais les grandes puissances, et notamment Washington, à agir de manière responsable pour éviter une propagation régionale.
Lors d’un point presse tenu mardi à Pékin, Guo Jiakun, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a dénoncé la posture américaine. « Jeter de l’huile sur le feu, proférer des menaces et exercer des pressions ne contribuera pas à apaiser la situation », a-t-il déclaré. « Cela ne fera qu’intensifier les tensions et étendre le conflit », a-t-il mis en garde, appelant à un retour rapide à la retenue et au dialogue.
La réaction chinoise fait suite à un message publié la veille par Donald Trump sur sa plateforme Truth Social, dans lequel il exhortait les habitants de Téhéran à évacuer la ville "immédiatement", tout en appelant les dirigeants iraniens à signer un accord nucléaire, évoqué sans plus de détails. Le président américain, qui a écourté sa participation au sommet du G7 au Canada, a affirmé qu’un accord était « prêt à être signé » et qu’il serait « idiot de ne pas le faire ».
Depuis vendredi, l’armée israélienne mène une campagne militaire d’envergure contre des cibles en Iran, affirmant vouloir empêcher la République islamique de se doter de l’arme atomique. Les frappes israéliennes ont fait au moins 224 morts et plus de 1 000 blessés, selon un bilan iranien officiel. En riposte, Téhéran a lancé plusieurs salves de missiles, causant 24 morts côté israélien, selon les autorités de Tel-Aviv.
Face à cette spirale de violence, la Chine adopte un ton ferme, rappelant que « les pays disposant d’une influence particulière sur Israël », sans les nommer, ont une responsabilité particulière dans la recherche de la désescalade. Pékin, qui prône depuis longtemps une approche multilatérale et pacifique des conflits au Moyen-Orient, se positionne ici en contrepoids aux déclarations plus tranchées de Washington.
Dans un contexte international marqué par la confusion et l'urgence, la guerre des mots s’ajoute désormais à la guerre des armes, alimentant les tensions géopolitiques autour d’un conflit aux répercussions potentiellement dévastatrices pour toute la région.