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Rabat : incertitudes et contestations autour de la démolition de Douar El Askar
La démolition de Douar El Askar, un quartier précaire de Rabat, a ravivé les inquiétudes concernant le relogement des habitants et l’avenir du terrain. Les élus municipaux critiquent le manque de transparence des autorités sur les projets à venir, notamment face à des rumeurs suggérant une transformation du site en terrain de golf. Cette incertitude alimente un vif débat sur les réels bénéficiaires des aménagements prévus.
Un relogement insuffisant et une précarité grandissante
La démolition de Douar El Askar ne s’est pas accompagnée d’un relogement sur place des habitants, contrairement aux attentes de nombreuses familles. Ce type d’opération, déjà observé par le passé, a souvent conduit à l’éloignement forcé des populations vers des zones périphériques, exacerbant le chômage, l’isolement et les difficultés d’accès aux services essentiels.
Les membres de la Fédération de la Gauche démocratique ont exprimé leur inquiétude face à ces pratiques, soulignant le risque de plonger encore plus de familles dans la précarité. Ils déplorent que ces opérations d’urbanisme, censées améliorer les conditions de vie, aboutissent souvent à l’effet inverse.
Un manque de clarté sur l’avenir du site
Le devenir du terrain de Douar El Askar reste flou. L’absence d’annonces officielles favorise les spéculations, dont celle d’une possible transformation en terrain de golf. Une perspective qui suscite l’indignation, car elle symboliserait, aux yeux de certains élus, une privatisation au profit d’une élite au détriment des anciens habitants.
Cette situation révèle également les déséquilibres dans la planification urbaine de Rabat. Le statut particulier de la zone (ZP1) confère à une commission présidée par le Wali de Rabat-Salé-Kénitra un pouvoir décisionnel important sur les projets urbanistiques, ce qui renforce les interrogations sur la transparence des aménagements futurs.
Des expropriations controversées
Le quartier de Douar El Askar n’est pas le seul concerné. Des habitants des quartiers Saniat Gharbia et Océan ont également reçu des demandes de départ sans justification juridique claire. La plupart possèdent des titres de propriété et aucun décret d’utilité publique ne semble justifier ces expropriations, ce qui constitue une violation potentielle du droit à la propriété privée.
Face à ces tensions, la Fédération de la Gauche démocratique exige des clarifications sur ces projets et leurs réels bénéficiaires. Elle interpelle les autorités pour garantir que ces transformations urbaines ne se fassent pas au détriment des citoyens les plus vulnérables.
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