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Revue de presse du Vendredi 12 Janvier 2024
LIBERATION
Hassan Alaoui : Le journalisme est une responsabilité avant d'être une liberté
Le journaliste marocain, Hassan Alaoui, co-fondateur et directeur de publication de "Maroc diplomatique", a souligné lors des Assises de l'Union internationale de la presse francophone (UPF) à Dakar que le journalisme est "une responsabilité avant d'être une liberté". Alaoui a mis en avant le dilemme entre responsabilité et liberté dans le métier journalistique, affirmant que les deux concepts sont a priori contradictoires mais représentent une "double exigence". Il a également abordé des questions cruciales sur le rôle du journalisme, notamment dans la couverture de crises, de conflits et la lutte contre la désinformation. Alaoui a souligné la difficulté inhérente au métier de journaliste et a appelé à réfléchir contre soi-même pour respecter la déontologie et les vertus des libertés. Il a également critiqué l'"hypocrisie" de certains médias occidentaux traitant des sujets liés au Maroc, notamment en ce qui concerne la position ferme du Royaume en faveur de la cause palestinienne et d'Al Qods Acharif.
AUJOURD'HUI LE MAROC
Le marché national largement approvisionné
Le ministre de l'Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, Mohammed Sadiki, a assuré que le marché national est largement approvisionné en produits alimentaires en prévision du mois de Ramadan 2024. Lors d'une réunion avec les représentants des interprofessions concernées, Sadiki a confirmé que les producteurs ont pris les mesures nécessaires pour garantir un approvisionnement adéquat en termes de quantité et de diversité de produits, y compris légumes, fruits, viandes rouges, et dérivés céréaliers. Il a souligné la priorité accordée au chantier de l'irrigation dans le contexte de sécheresse actuel. Le gouvernement a pris des mesures pour assurer l'approvisionnement normal des marchés en produits agricoles et surveille quotidiennement les prix. La réunion visait à définir les actions nécessaires pour répondre aux besoins du marché national pendant le mois de Ramadan, en tenant compte de la conjoncture mondiale de hausse des prix.
L'ECONOMISTE
Alerte sur l'eau
Nadia Fettah Alaoui décortique les enjeux et les conséquences du stress hydrique sur l'économie nationale.
La période 2019/2022 a été la plus sèche des quarante dernières années au Maroc, avec une diminution constante des ressources hydriques. La ministre de l'Economie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui, a dressé un diagnostic alarmant lors d'une conférence à Rabat. La tendance à la diminution des disponibilités hydriques par habitant devrait s'aggraver à long terme, passant de 2,570 mètres cubes par habitant en 1960 à 620 mètres cubes en 2020. Le seuil critique de 500 mètres cubes par habitant pourrait être atteint d'ici 2030. La ministre a souligné les enjeux socio-économiques et l'impact sur l'agriculture, représentant 88% de la demande publique nationale. Malgré les efforts déployés par les pouvoirs publics pour renforcer la résilience agricole, la gestion durable de l'eau et la diversification des sources d'approvisionnement, les changements climatiques ont eu des répercussions sur la balance commerciale agroalimentaire et la valeur ajoutée agricole.
LA VIE ECO
YENNAYER, UNE RÉALITÉ
Le Maroc célèbre officiellement le Jour de l'An amazigh le 14 janvier, qui devient un jour férié. Cette initiative intervient dans le cadre de la mise en œuvre de la loi relative à l'officialisation de la langue et la culture amazighes. Le gouvernement, avec le soutien financier adéquat, avance dans le processus. La langue amazighe est désormais enseignée dans 31% des établissements de l'enseignement primaire, avec l'objectif d'atteindre 50% lors de l'année scolaire 2025-2026. Des conventions entre plusieurs ministères ont été signées pour accélérer l'intégration de la langue, et le département de la Culture prévoit un accord avec une chaîne amazighe pour promouvoir les productions amazighes.