-
12:11
-
12:10
-
11:46
-
11:37
-
11:30
-
11:15
-
11:00
-
10:44
-
10:35
-
10:00
-
09:45
-
09:20
-
09:10
-
08:45
-
08:31
-
08:00
-
07:40
-
07:33
-
07:31
-
07:10
-
23:46
-
23:31
-
23:10
-
22:45
-
22:31
-
22:00
-
21:44
-
21:30
-
21:10
-
20:46
-
20:30
-
20:10
-
19:49
-
19:34
-
19:10
-
18:45
-
18:30
-
18:10
-
17:45
-
17:31
-
17:19
-
17:10
-
16:44
-
16:31
-
16:10
-
16:00
-
15:46
-
15:34
-
15:34
-
15:00
-
14:45
-
14:31
-
14:30
-
14:10
-
13:54
-
13:50
-
13:44
-
13:31
-
13:25
-
13:08
-
13:04
-
12:44
-
12:34
-
12:30
Suivez-nous sur Facebook
Téhéran face à une sécheresse historique : les barrages à moitié vides
Le niveau d’eau des barrages alimentant Téhéran et ses environs a chuté de moitié en un an, selon les médias d’État iraniens, au moment où les autorités multiplient les alertes face au risque réel de pénurie. Cette baisse dramatique survient alors que le pays traverse la pire sécheresse qu’il ait connue depuis soixante ans.
Les précipitations à Téhéran ont atteint des niveaux exceptionnellement bas. « Le troisième mois de l’automne a débuté avec seulement 1,7 millimètre de précipitations, soit une baisse de 96 % en un an », a indiqué Rama Habibi, responsable de la Compagnie des eaux de Téhéran, cité par l’agence Irna. Le volume total des réservoirs de la province ne dépasse désormais pas 170 millions de mètres cubes, contre 381 millions un an plus tôt.
Cette situation critique n’est pas nouvelle : en octobre, un responsable local avait déjà souligné que le déficit pluviométrique observé cette année était « quasiment sans précédent depuis un siècle ». Les premières pluies automnales n’ont fait leur apparition que lundi, bien trop tard et en quantité insuffisante pour inverser la tendance.
Face à cette crise, le président iranien Massoud Pezeshkian a averti à plusieurs reprises que la capitale — qui abrite plus de 10 millions d’habitants — pourrait devoir être partiellement évacuée en cas d’aggravation. Une perspective alarmante dont les modalités n’ont toutefois jamais été précisées. En réponse, le gouvernement a instauré en novembre des coupures nocturnes d’eau afin de limiter la consommation.
Dans les 31 provinces du pays, les précipitations restent largement inférieures à la normale. Certaines régions sont particulièrement touchées, notamment Bouchehr, Khorasan du Sud, Qom et Yazd, où les niveaux sont inférieurs de 100 % aux moyennes saisonnières selon l’agence Isna.
Avec un climat oscillant entre étés brûlants et hivers rigoureux, l’Iran fait face à une équation climatique qui s’aggrave chaque année sous l’effet du réchauffement. À Téhéran, la question de l'eau est devenue une urgence nationale, et les prochains mois seront déterminants pour éviter une crise humanitaire d’ampleur.