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Trump relance les spéculations sur l’avenir de l’Ukraine
Entre négociations incertaines et avancées russes, le conflit s’enlise
Trois ans après le début de l’invasion russe, la question d’un éventuel règlement du conflit refait surface avec le retour en force de Donald Trump sur la scène politique américaine. Connu pour ses déclarations imprévisibles et sa volonté affichée de négocier rapidement la fin des hostilités, l’ancien président républicain a récemment évoqué la possibilité que l’Ukraine devienne russe, ravivant ainsi les craintes d’un compromis défavorable à Kiev.
Un tournant dans la diplomatie américaine ?
Lors d’une interview sur Fox News, Trump a souligné que les États-Unis devaient sécuriser leur investissement en Ukraine, notamment en obtenant un accès aux ressources naturelles du pays. Il a ainsi évoqué l’idée de récupérer l’équivalent de 500 milliards de dollars en terres rares, essentielles pour l’industrie technologique et militaire.
« Ils pourraient arriver à un accord, ils pourraient ne pas arriver à un accord. Ils pourraient être russes un jour, comme ils pourraient ne pas être russes un jour », a-t-il lancé, laissant planer le doute sur sa position réelle concernant l’avenir territorial de l’Ukraine.
Ces propos interviennent alors que Washington multiplie les échanges diplomatiques avec Kiev. Un émissaire spécial, Keith Kellogg, est attendu en Ukraine le 20 février pour proposer une feuille de route en vue d’un règlement du conflit.
Une Ukraine sous pression
Malgré la résistance ukrainienne, la situation sur le terrain demeure difficile. L’armée russe poursuit son avancée, notamment dans l’est du pays, où plusieurs localités de la région de Donetsk sont récemment tombées sous contrôle russe après des mois de bombardements intensifs. À Kiev, les attaques ciblant les infrastructures énergétiques se multiplient, plongeant la population dans des coupures de courant en plein hiver.
Dans ce contexte tendu, le président Volodymyr Zelensky s’efforce de maintenir l’appui occidental. Il participera à la Conférence de Munich sur la Sécurité, où il rencontrera le vice-président américain J.D. Vance et le secrétaire d’État Marco Rubio. L’objectif : garantir la poursuite de l’aide militaire et financière américaine, alors que les républicains affichent de plus en plus de réticence à prolonger ce soutien.
Vers un accord sous conditions ?
Alors que la Russie contrôle environ 20 % du territoire ukrainien, Vladimir Poutine se dit prêt à négocier, mais à ses conditions : reconnaissance de l’annexion de la Crimée et des quatre régions ukrainiennes occupées, ainsi que l’abandon par Kiev de ses ambitions d’adhésion à l’OTAN. Des exigences jugées inacceptables par Zelensky, qui réclame au contraire des garanties de sécurité solides et une intégration rapide à l’Alliance atlantique.
L’incertitude demeure quant aux intentions réelles de Trump en cas de retour à la Maison-Blanche. Entre déclarations ambiguës et volonté affichée de trouver un accord rapide, son approche du conflit ukrainien pourrait redessiner la géopolitique européenne et fragiliser davantage Kiev.
Alors que l’anniversaire de l’invasion approche, l’Ukraine se retrouve à la croisée des chemins : poursuivre la guerre avec un soutien occidental incertain ou accepter d’ouvrir des négociations qui pourraient redéfinir son avenir territorial.
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