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L’Écosse : une solution potentielle au déficit laitier marocain
Le Maroc, confronté à une baisse significative de sa production laitière, explore de nouvelles pistes pour répondre à la demande croissante de ses consommateurs. Parmi les options prometteuses, l’Écosse se distingue comme un partenaire stratégique grâce à son expertise dans la production laitière de qualité et à ses conditions naturelles favorables.
Une production locale en déclin
Depuis plusieurs années, la filière laitière marocaine subit les conséquences d’une conjoncture difficile. La sécheresse persistante, accentuée par le changement climatique, a considérablement réduit la disponibilité de fourrage et d’eau, affectant directement les élevages. Cette situation a conduit à une baisse de 25 % de la production depuis 2020, selon les chiffres des professionnels du secteur.
En outre, les coûts de production, déjà élevés, augmentent sous l’effet des fluctuations des prix des matières premières. Les coopératives locales peinent à rentabiliser leur activité, malgré un prix de vente du litre de lait compris entre 5 et 5,5 dirhams, insuffisant pour couvrir leurs dépenses.
L’Écosse, un modèle d’excellence laitière
Face à ce constat alarmant, le Maroc cherche à diversifier ses approvisionnements en lait frais. L’Écosse, avec son climat tempéré, ses vastes prairies et ses pratiques agricoles durables, offre une alternative séduisante. Le pays jouit d’une solide réputation dans la production de lait pasteurisé, répondant aux normes de qualité internationales.
Les discussions entre les autorités marocaines et écossaises, entamées il y a plus d’un an, ont déjà permis de poser les bases d’une collaboration. Paul Grant, président du Scottish Dairy Growth Board, a confirmé que des essais d’exportation débuteront en 2025, avec une mise en œuvre complète prévue pour 2026.
Des avantages mutuels
Ce partenariat promet des bénéfices pour les deux nations. Pour le Maroc, il s’agit d’une opportunité de diversifier ses sources d’approvisionnement et de garantir une offre stable en lait frais, tout en répondant aux attentes des consommateurs pour des produits de qualité.
De son côté, l’Écosse, en élargissant son marché d’exportation vers le Maroc et d’autres pays du Moyen-Orient, renforce son positionnement sur la scène internationale. Les investissements prévus dans des infrastructures modernes, notamment pour la pasteurisation et la logistique, devraient garantir la fraîcheur des produits, même après un transport transcontinental.
Une solution complémentaire
Il est essentiel de souligner que cette initiative n’a pas vocation à remplacer la production locale, mais à la compléter. Le lait écossais, destiné à un segment premium, pourrait coexister avec les produits nationaux, offrant ainsi aux consommateurs marocains une plus grande variété d’options.
Si ce projet se concrétise, il pourrait représenter un modèle de collaboration internationale réussie, renforçant les liens économiques entre les deux pays tout en répondant à un enjeu alimentaire crucial. En ces temps de défis climatiques et économiques, le partenariat Maroc-Écosse illustre une solution innovante et durable pour répondre aux besoins croissants des populations.
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