- 17:15ONU : Une femme est tuée par un proche toutes les 10 minutes dans le monde
- 17:04Le procès de Reda Bouzidi, alias « Ould Chinouiya », reporté à fin novembre
- 16:51Nasser Bourita appelle l’Union Européenne à traduire ses engagements en actions concrètes
- 16:28 Crise de l’huile d’olive au Maroc : Le gouvernement prend des mesures exceptionnelles pour contrer la flambée des prix
- 16:03Mohammedia : L’invasion des animaux errants, un fléau qui mine la ville
- 15:58Le Parlement marocain à la 70ème session de l'assemblée parlementaire de l'OTAN
- 15:27Rencontre bilatérale pour renforcer la coopération sécuritaire entre le Maroc et la Belgique
- 15:12Mounir Laymouri élu président du conseil du groupement régional des collectivités territoriales à Tanger
- 14:40Marrakech : M Avenue et FIFM s'associent
Suivez-nous sur Facebook
Bruxelles face à une crise funéraire islamique sans précédent
Les Musulmans de Belgique se retrouvent confrontés à une crise funéraire d'une ampleur inédite. D'ici juin 2025, Bruxelles, capitale de l'Union européenne, risque de manquer de tombes disponibles pour les défunts musulmans. Une situation qui paraît presque surréaliste mais qui, pourtant, s’impose comme une réalité inéluctable.
Une quête interminable pour un repos éternel
Entre l'augmentation des décès et les lenteurs administratives, la recherche d’un lieu de repos éternel pour les défunts musulmans devient un véritable casse-tête. À Bruxelles, capitale de la Belgique et de l'Union européenne, il ne fait pas bon d’y laisser son âme. Cette situation reflète une certaine négligence des politiques européennes envers leurs ressortissants musulmans, comme en témoigne également la fermeture temporaire de la Grande Mosquée de Paris pour le passage de la flamme olympique ce dimanche.
Une réalité complexe et négligée
La crise des tombes pour les musulmans à Bruxelles met en lumière une réalité complexe et souvent négligée. La quête d’un repos éternel digne devient un défi de taille face à l'augmentation des décès et aux procédures administratives interminables. Il est crucial que les autorités bruxelloises et les responsables des mutuelles funéraires prennent des mesures rapides et efficaces pour résoudre cette crise. En attendant, espérons que les démarches funéraires ne se transforment pas en un marathon bureaucratique interminable, car même dans la mort, la dignité et le respect sont essentiels.
Une intercommunale débordée
Douze communes bruxelloises sont associées à l’intercommunale qui gère le cimetière multiconfessionnel d’Evere, le seul espace où les rites funéraires islamiques sont respectés. Ces communes sont Anderlecht, la Ville de Bruxelles, Berchem-Sainte-Agathe, Evere, Ganshoren, Ixelles, Koekelberg, Molenbeek-Saint-Jean, Saint-Gilles, Saint-Josse, Schaerbeek et Uccle. La diversité des interlocuteurs ralentit considérablement le processus.
Une solution retardée
Bien que d'autres cimetières existent à Bruxelles, seul celui d’Evere respecte les rites funéraires islamiques. Un hectare de terrain au nord de Schaerbeek pourrait constituer une solution, mais les démarches administratives retardent son utilisation jusqu’en 2028. L'ironie de cette situation est frappante : alors qu’un hectare de terrain pourrait résoudre le problème, les procédures administratives s'avèrent exaspérantes de lenteur.
Face à cette crise, il est impératif de trouver des solutions viables rapidement pour assurer un repos éternel digne et respectueux pour les défunts musulmans de Bruxelles.