-
22:44
-
22:34
-
22:10
-
21:41
-
21:12
-
20:44
-
20:12
-
19:33
-
19:10
-
18:44
-
18:33
-
18:11
-
17:47
-
17:34
-
17:31
-
17:03
-
16:44
-
16:33
-
16:31
-
16:18
-
16:16
-
16:15
-
15:52
-
15:41
-
15:30
-
15:11
-
15:10
-
15:05
-
14:46
-
14:44
-
14:31
-
14:11
-
13:44
-
13:34
-
13:32
-
13:10
-
13:00
-
12:55
-
12:47
-
12:44
-
12:31
-
12:00
-
11:44
-
11:44
-
11:36
-
11:22
-
11:20
-
11:00
-
10:54
-
10:45
-
10:31
-
10:25
-
10:00
-
09:52
-
09:45
-
09:43
-
09:35
-
09:33
-
09:33
-
09:14
-
09:11
-
09:07
-
09:00
-
08:40
-
08:38
-
08:30
-
08:20
-
08:17
-
08:07
-
08:01
-
07:59
-
07:30
-
07:20
-
07:04
Suivez-nous sur Facebook
COP30 à Belem : l’Amazonie au centre du monde climatique
Sous une chaleur étouffante et des averses tropicales quotidiennes, la COP30 s’ouvre ce lundi à Belem, en plein cœur de l’Amazonie brésilienne. Environ 50.000 participants – délégués, observateurs, entreprises et journalistes – sont attendus dans cette ville emblématique, choisie par le président Luiz Inácio Lula da Silva pour « confronter le monde à la réalité de la forêt ».
« Il serait plus facile d’organiser la COP dans un pays riche », a déclaré Lula, qui a voulu maintenir la conférence ici malgré le manque d’infrastructures hôtelières. « Nous voulons que les gens voient la situation réelle des forêts, de nos fleuves, de nos peuples qui y vivent. »
L’Amazonie, symbole d’un monde en péril
Poumon vert de la planète et régulateur essentiel du climat, la forêt amazonienne est pourtant l’un des territoires les plus menacés : déforestation, orpaillage illégal, pollution, violences contre les peuples autochtones… autant de plaies que Lula veut mettre en lumière.
Mais sur place, la tension est palpable. Dimanche encore, de nombreux pavillons n’étaient pas terminés.
« Il y a une vraie inquiétude sur la logistique : connexions, micros, restauration... », confie une source proche de l’ONU.
Un climat mondial au bord du point de rupture
Sur le fond, les négociateurs abordent cette COP dans un climat d’urgence. Les dernières projections confirment un dépassement imminent du seuil critique de 1,5°C fixé par l’Accord de Paris en 2015.
Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres l’a reconnu : ce dépassement est désormais « inévitable », et l’enjeu est de raccourcir la durée de ce franchissement en réduisant drastiquement les émissions.
Les débats s’annoncent vifs :
- comment éviter un affrontement entre pays riches et nations du Sud ?
- comment financer la reconstruction de pays régulièrement ravagés par les cyclones et sécheresses, de la Jamaïque aux Philippines ?
- et surtout, quelle place accorder aux énergies fossiles dans le futur mix énergétique mondial ?
Une “feuille de route” fossile au cœur des tensions
Lula a présenté jeudi une « feuille de route » sur les énergies fossiles, sans en dévoiler les détails.
Cette proposition intrigue, d’autant que l’industrie pétrolière semble reprendre confiance depuis la COP28 de Dubaï, où les États s’étaient engagés à une « transition » plutôt qu’à une sortie franche des hydrocarbures.
« Y aura-t-il un consensus sur la façon de procéder ? C’est l’un des grands mystères de la COP30 », a reconnu André Corrêa do Lago, président brésilien de la conférence.
Une COP sans les États-Unis, mais pas sans Trump
Autre fait marquant : les États-Unis sont absents pour la première fois en trente ans de négociations climatiques.
Donald Trump, favori de l’élection présidentielle américaine, n’a toutefois pas manqué de commenter la conférence, dénonçant sur son réseau social le « scandale » de la déforestation autour de Belem – une critique paradoxale, lui qui avait retiré son pays de l’Accord de Paris en 2017.