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Dialogue social à Rabat : Les syndicats réitèrent leurs revendications prioritaires
Réunis mardi à Rabat dans le cadre de la session d’avril du dialogue social, les représentants des principales centrales syndicales marocaines ont réaffirmé leur attachement à une série de revendications essentielles touchant à la fois les conditions matérielles et morales des travailleurs du secteur public comme du privé.
Présidées par le Chef du gouvernement Aziz Akhannouch, ces rencontres ont également rassemblé les représentants de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM). Les échanges ont porté sur des dossiers cruciaux : pouvoir d’achat, fiscalité, retraite, allocations familiales, statuts professionnels, et libertés syndicales.
Miloudi Moukharik, secrétaire général de l’Union marocaine du travail (UMT), a mis en avant la nécessité d’une augmentation générale des salaires et des pensions de retraite. Il a également insisté sur la poursuite de la baisse de l’impôt sur le revenu, afin de soulager les salariés face à la hausse du coût de la vie. La revalorisation des allocations familiales, jugées « insuffisantes », figure aussi parmi les priorités exprimées.
Le syndicaliste a évoqué les difficultés persistantes dans plusieurs secteurs comme la santé, l’éducation ou encore les collectivités territoriales, appelant à des dialogues sectoriels renforcés. Une attention particulière est réclamée pour les ingénieurs, les techniciens et les administrateurs, dont les statuts nécessitent une mise à jour.
Sur la question sensible des régimes de retraite, l’UMT a exprimé ses réserves concernant toute réforme paramétrique imposée, notamment le relèvement de l’âge de départ. Le syndicat insiste pour que cette mesure demeure facultative et adaptée aux métiers pénibles, refusant toute augmentation des cotisations ou réduction des pensions.
Même son de cloche du côté de l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM). Son secrétaire général, Ennaam Mayara, estime que la réforme ne peut se faire au détriment des travailleurs et qu’elle doit résulter d’un véritable consensus. Il a également salué les efforts déployés pour préserver les droits syndicaux et améliorer les pensions des retraités.
Khalid Alami Houir, secrétaire général adjoint de la Confédération démocratique du travail (CDT), a souligné que cette session a aussi permis de discuter de l’unification du salaire minimum entre les secteurs agricole et industriel, une revendication syndicale de longue date. La question d’un nouveau grade pour les fonctionnaires a également été soulevée.
M. Houir a rappelé que cette réunion marque le début d’un cycle de concertations qui se poursuivra dans les semaines à venir. L’objectif : parvenir à des solutions équilibrées pour renforcer la paix sociale et poser les fondations d’un véritable État social, conformément à la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Ces discussions s’annoncent cruciales dans un contexte économique tendu, où les attentes sociales sont fortes. Reste à savoir si les engagements pris lors de cette session déboucheront sur des accords concrets dans les prochains mois.
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