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Gestion des déchets : l’Intérieur serre la vis face aux contrats douteux
Soupçons de surfacturations, marchés arrangés et commissions occultes… La gestion des déchets ménagers au Maroc est dans le viseur du ministère de l’Intérieur. Face aux dérives signalées dans plusieurs communes, les walis et gouverneurs ont reçu des instructions claires : aucun contrat suspect ne doit être validé.
Des factures trop lourdes pour les communes
Le traitement et la collecte des déchets représentent une charge importante pour les budgets locaux. Or, selon les services du ministère, certains contrats affichent des coûts disproportionnés par rapport aux prestations réellement fournies. Plusieurs communes auraient engagé des dépenses jugées excessives au détriment de l’argent public.
Des instructions fermes aux autorités locales
Pour mettre fin à ces pratiques, des directives strictes ont été transmises aux représentants de l’État. L’objectif : bloquer les contrats surévalués ou conclus dans des conditions douteuses avec des entreprises privées de propreté. Le ministère entend ainsi briser un système bien établi où certains élus et prestataires tireraient profit d’arrangements opaques.
Enquêtes et irrégularités révélées
Des investigations menées par la Direction générale des collectivités locales (DGCL) ont confirmé l’existence d’écarts inquiétants entre les coûts facturés et les services réellement exécutés. Elles relèvent aussi un recours abusif à des marchés négociés temporaires, utilisés pour éviter l’accumulation des ordures mais souvent en dehors du cadre légal.
Certaines informations laissent entendre que des élus auraient perçu des commissions pour faciliter l’attribution de marchés taillés sur mesure. Des contrats « provisoires » permettraient à des entreprises privilégiées de continuer à opérer, avec un risque accru de surcoûts pour les communes.
Des études techniques jugées coûteuses
Le ministère pointe également le coût élevé des études techniques, souvent confiées à des cabinets proches de certains cercles d’influence. Dans la lignée de la circulaire du chef du gouvernement sur la rationalisation des dépenses, la DGCL a décidé de restreindre ces budgets, considérés comme une source récurrente de gaspillage.
Contestations et recours en justice
De plus en plus d’entreprises écartées lors des appels d’offres choisissent désormais la voie judiciaire. Elles dénoncent des procédures biaisées, des critères opaques et des dossiers incomplets. Ces contestations soulignent les fragilités d’un système censé garantir la transparence et l’égalité des chances.
Vers un encadrement renforcé
Malgré ces dérives, la DGCL poursuit son accompagnement technique dans le cadre du Programme national des déchets. L’objectif est de renforcer les capacités des communes, de mieux encadrer les contrats de gestion déléguée et de promouvoir des solutions durables pour la collecte, le tri, l’enfouissement et la valorisation des déchets.