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Huawei se renforce dans les puces pour serveurs pour se diversifier
Huawei Technologies, accusé par Washington d’être lié au gouvernement chinois, a lancé lundi de nouvelles puces pour serveurs au moment où Pékin s’emploie à étendre ses capacités dans les semi-conducteurs et à réduire sa dépendance concernant les importations dans le secteur, notamment vis-à-vis des Etats-Unis.
Le groupe chinois, qui tire l’essentiel de son chiffre d’affaires de la vente d’équipements de télécommunication et de smartphones, cherche des relais de croissance dans l’informatique dématérialisée (cloud) et les services aux entreprises, alors que son activité d’équipementier est de plus en plus surveillée en Occident.
Huawei a rejeté à plusieurs reprises les accusations d’espionnage formulées à son encontre.
Avec la puce Kunpeng 920, conçue par sa filiale HiSilicon, Huawei dit vouloir se renforcer la conception de semi-conducteurs sans pour autant développer une activité propre de fondeur.
“Cela fait partie de notre solution système et du service dans le cloud proposé à nos clients (...) Les puces ne seront jamais une activité autonome”, a déclaré Ai Wei, responsable de la planification stratégique des composants et du matériel chez Huawei.
Basé à Shenzhen, Huawei fabrique ses propres puces pour smartphones, baptisés Kirin et Ascend. Cette dernière, lancée en octobre, est consacrée à l’intelligence artificielle.
La nouvelle puce dédiée aux serveurs est gravée en sept nanomètres, dispose de 64 coeurs CPU et offre des performances bien supérieures tout en consommant en moins, poursuit Huawei.
Elle est basée sur l’architecture d’ARM, la société britannique rachetée par le conglomérat japonais SoftBank Group, qui cherche à concurrencer Intel dans les puces pour ordinateurs et serveurs.
Selon Redfox Qiu, président du pôle activités informatiques intelligentes chez Huawei, les livraisons de serveurs du groupe ont atteint 900.000 unités l’an dernier, contre 77.000 en 2012, quand l’activité a été créée.
Huawei a également dévoilé lundi de nouveaux serveurs baptisés TaiShan conçus pour le “big data” (traitement de données de masse), le stockage et les applications ARM natives.
Dans les puces pour modem, le groupe utilise en interne sa propre production dans 54% de ses propres appareils, 22% provenant de Qualcomm et le reste d’autres fabricants de semi-conducteurs, selon un document judiciaire.
Source : Reuters