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Industrie marocaine : la diversité des filières, levier stratégique du développement national
La diversité des filières productives constitue l’un des piliers essentiels du développement de l’industrie nationale marocaine. C’est ce qu’a souligné Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce, lors d’un colloque national organisé à la Chambre des conseillers, autour des politiques publiques relatives à l’investissement et à l’emploi.
Intervenant dans le cadre d’une session consacrée aux dynamiques économiques et au climat de l’investissement, M. Mezzour a mis en avant le rôle structurant des principales filières industrielles du Royaume, à savoir l’agroalimentaire, l’automobile, les industries chimiques et parachimiques, l’aéronautique, le textile et cuir, ainsi que l’industrie pharmaceutique. Ces secteurs représentent aujourd’hui une force motrice dans l’intégration de l’industrie marocaine dans l’économie globale.
Le ministre a particulièrement insisté sur les nouvelles filières à fort potentiel, notamment celle des batteries pour véhicules électriques et celle de l’hydrogène vert. Le Maroc y dispose d’avantages stratégiques significatifs, renforçant son positionnement sur le marché européen et international.
Grâce à la vision stratégique de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Royaume a su construire les fondements d’une économie industrielle robuste, fondée sur la diversification, la modernisation des infrastructures et l’amélioration du climat des affaires. Cette dynamique s’est traduite, selon M. Mezzour, par une croissance exponentielle des exportations industrielles, qui ont été multipliées par plus de cinq depuis les années 2000, atteignant près de 398 milliards de dirhams en 2024, soit 88 % du total des exportations nationales.
Autre indicateur révélateur de cette transformation : les investissements directs étrangers (IDE) orientés vers l’industrie ont triplé en une décennie, atteignant 16,5 milliards de dirhams en 2024. Ce chiffre témoigne de la confiance renouvelée des investisseurs internationaux envers l’économie marocaine.
De son côté, Mohamed Taamouti, directeur des études économiques à Bank Al-Maghrib, a rappelé que le Maroc consacre près de 30 % de son PIB à l’investissement, dépassant la moyenne mondiale située autour de 25 %. Ce niveau d’engagement traduit, selon lui, une volonté ferme de développement économique durable, fondée sur la création d’emplois et la modernisation du tissu productif.
Même son de cloche chez Adil Hidane, directeur des études et des prévisions financières au ministère de l’Économie et des Finances, qui a insisté sur l’importance de l’environnement d’affaires pour stimuler l’investissement. Pour lui, la croissance inclusive passe par un effort coordonné entre investissements publics et privés, nationaux et étrangers.
Quant à Javier Diaz Cassou, économiste senior représentant la Banque mondiale, il a salué les avancées socio-économiques du Royaume, en soulignant les atouts géostratégiques et la stabilité politique du Maroc, qui le placent comme un acteur économique de plus en plus attractif dans la région MENA et au-delà.
Ce colloque, placé sous le thème « Investissement, emploi et transformation structurelle au Maroc : vers une nouvelle gouvernance territoriale intégrée », a permis d’ouvrir un débat riche entre acteurs institutionnels, économiques et académiques. L’objectif affiché : mieux articuler les politiques macroéconomiques, les besoins territoriaux et les perspectives d’emploi pour inscrire le développement industriel marocain dans une trajectoire durable et inclusive.
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