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Inondations à Safi : appels à la déclaration de zone sinistrée
La ville de Safi se trouve au centre des préoccupations après des inondations d’une ampleur exceptionnelle qui ont provoqué la mort de 37 personnes et causé d’importants dégâts matériels, touchant infrastructures publiques et biens privés. Face à cette situation dramatique, plusieurs organisations et partis politiques multiplient les appels pour que la ville soit déclarée officiellement zone sinistrée et que les victimes soient indemnisées.
L’Organisation marocaine des droits humains (OMDH) et l’Association des Barreaux du Maroc (ABM) ont souligné l’urgence d’activer le dispositif juridique prévu en cas de catastrophe naturelle. Elles envisagent de recourir au contentieux stratégique afin d’obtenir une décision judiciaire contraignant l’État à reconnaître Safi comme zone sinistrée, conformément à la loi n°110.14 relative à la couverture des conséquences des événements catastrophiques.
Sur le plan politique, le Parti de la justice et du développement (PJD) a adressé une lettre au chef du gouvernement, appelant à accélérer les mesures légales et administratives nécessaires. Le parti demande notamment la constatation officielle de la catastrophe, la délimitation de la zone touchée, l’inscription des victimes sur les registres d’inventaire et l’activation des mécanismes d’indemnisation prévus par la loi.
Le PJD insiste sur la gravité des dommages dans la médina de Safi, où cohabitent une forte densité de population et de nombreuses activités artisanales et commerciales. Selon le parti, cette configuration renforce le caractère catastrophique de l’événement, tel que défini par la loi 110.14, qui qualifie de catastrophe tout incident causant des dommages directs résultant d’un phénomène naturel exceptionnel.
La loi prévoit que les indemnisations puissent être financées par une contribution obligatoire sur les contrats d’assurance couvrant les biens, véhicules ou responsabilités civiles. Pour les personnes non assurées, le Fonds de solidarité contre les événements catastrophiques, établissement public doté d’autonomie financière, permet de garantir le versement des compensations grâce à une taxe spécifique de solidarité.
Les différentes parties appellent à une mise en œuvre rapide et efficace de ces mécanismes, considérant qu’elle constitue un levier essentiel pour atténuer les impacts sociaux et économiques de la catastrophe et traduire concrètement le principe de solidarité nationale dans ce contexte d’urgence.