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L’Allemagne rétablit un service militaire volontaire pour renforcer la Bundeswehr
L’Allemagne s’apprête à franchir un pas important dans la refondation de sa défense nationale. Après plusieurs mois de débats intenses, les partis de la coalition au pouvoir se sont mis d’accord sur la mise en place d’un service militaire fondé sur le volontariat, destiné à pallier le manque de recrues au sein de la Bundeswehr, l’armée allemande. Ce dispositif prévoit un examen médical obligatoire et un questionnaire de disponibilité pour tous les hommes âgés de 18 ans, sans recours à un tirage au sort.
Cette réforme, qui doit encore être validée par le Parlement, vise à moderniser l’appareil militaire allemand tout en évitant le retour à la conscription obligatoire, abolie en 2011. Le gouvernement souhaite ainsi répondre au défi du recrutement dans un contexte géopolitique tendu, marqué par la guerre en Ukraine et la montée des tensions entre l’Otan et la Russie.
Une armée à renforcer d’urgence
Le chancelier Friedrich Merz a fait du renforcement de la Bundeswehr une priorité nationale, affirmant vouloir bâtir « l’armée conventionnelle la plus puissante d’Europe ». Depuis plusieurs années, l’armée allemande souffre d’un manque chronique de personnel et d’un retard en équipements, malgré une hausse significative du budget de la défense depuis 2022.
Le projet, porté par le ministre social-démocrate de la Défense Boris Pistorius, prévoit une première phase d’évaluation afin d’identifier les jeunes hommes motivés et aptes à servir. Le service sera entièrement volontaire, mais l’idée d’un service obligatoire n’est pas définitivement écartée.
Le débat politique reste ouvert
Les conservateurs de la CDU/CSU, favorables à une conscription partielle, estiment que le volontariat risque de ne pas suffire à combler les besoins de la Bundeswehr. « Si le service volontaire ne suffit pas, le service obligatoire devra être envisagé », a déclaré Jens Spahn, chef du groupe parlementaire conservateur.
De son côté, Matthias Miersch, chef du groupe parlementaire du SPD, s’est dit convaincu que l’armée trouvera « suffisamment de volontaires motivés ». Pour le ministre Pistorius, le service obligatoire ne doit être envisagé qu’en dernier recours.
Une réponse à la menace russe
Cette réforme intervient alors que les services de renseignement allemands mettent en garde contre une éventuelle confrontation militaire directe entre la Russie et l’Otan d’ici 2029. Dans cette optique, Berlin a renforcé son aide militaire à l’Ukraine et investi dans la modernisation de ses forces armées.
Le gouvernement allemand espère ainsi stimuler l’engagement des jeunes et restaurer la crédibilité militaire du pays au sein de l’Europe.