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L’innovation financière au service du développement
Les mécanismes financiers innovants redéfinissent les règles du financement du développement, en proposant des alternatives concrètes à l’aide internationale classique. Ce sujet a été au cœur du panel “Beyond Aid : New Frontiers in Development Finance”, organisé dans le cadre du 3ᵉ Symposium économique africain (AES), à Salé.
Selon Sabrine Emran, économiste principale au Policy Center for the New South (PCNS), ces nouveaux instruments – tels que le financement basé sur les résultats, les fonds issus de la diaspora, les financements mixtes, les swaps de dettes ou encore les marchés du carbone – traduisent un changement notable dans les approches du développement.
« Même si certains de ces outils existent depuis longtemps, leur emploi actuel dans de nouveaux cadres et contextes reflète une évolution majeure », a-t-elle expliqué.
Pour Erik Berglof, économiste en chef à la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures (AIIB), l’intégration régionale devient un pilier essentiel de cette nouvelle dynamique. Elle permettrait, selon lui, de favoriser une croissance plus verte, inclusive et résiliente, adaptée aux défis climatiques et à la préservation de la biodiversité.
Sur le plan géopolitique, San Bilal, directeur exécutif du Centre européen de gestion des politiques de développement (ECDPM), a souligné que l’Union européenne cherche à adapter sa coopération aux nouveaux équilibres mondiaux, tout en renforçant sa légitimité auprès des citoyens et des partenaires internationaux.
Du côté de l’Amérique latine, Luciana Servo, présidente de l’Institut de recherche économique appliquée (IPAE) au Brésil, a présenté le développement de corridors commerciaux stratégiques, visant à fluidifier les échanges régionaux, notamment pour les produits agricoles issus de l’Amazonie. Elle a précisé que ce plan repose sur plus de 15.000 financements, soutenus notamment par des banques régionales comme l’IDB ou la CDB.
Placée sous le thème “Des choix audacieux face aux mutations mondiales”, cette édition de l’AES ambitionne d’identifier des solutions concrètes et collectives pour une Afrique plus innovante et résiliente face aux défis de demain.