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Le Mexique criminalise la vente de cigarettes électroniques pour protéger la jeunesse
Le Parlement mexicain a franchi un cap majeur dans la lutte contre le vapotage en adoptant, mercredi, une loi criminalisant la vente de cigarettes électroniques et de produits similaires. Le texte prévoit des peines pouvant atteindre huit ans de prison, plaçant le Mexique parmi les pays aux législations les plus sévères en la matière.
Portée par le parti Morena de la présidente Claudia Sheinbaum, la réforme vise à combler un vide juridique qui a longtemps permis la promotion de ces dispositifs comme des alternatives inoffensives. « Les cigarettes électroniques et autres systèmes ou dispositifs analogues sont désormais interdits », a affirmé la présidente du Sénat, Laura Itzel Castillo, lors de l’annonce officielle.
Selon une enquête réalisée en 2023, 2,1 millions de Mexicains utilisent ces produits, un chiffre jugé préoccupant dans un pays de 132 millions d’habitants. Le gouvernement met en avant la nécessité de protéger les jeunes, alors que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) s’est récemment alarmée d’une « vague inquiétante » de dépendance à la nicotine chez les adolescents. L’agence internationale estime que 15 millions d’enfants âgés de 13 à 15 ans dans le monde vapotent aujourd’hui régulièrement.
Si plusieurs pays d’Amérique latine ont déjà interdit la commercialisation des cigarettes électroniques, rares sont ceux qui ont instauré des sanctions pénales aussi lourdes que celles désormais prévues au Mexique. À titre de comparaison, Singapour applique certaines des mesures les plus strictes au monde, avec jusqu’à 20 ans de prison pour importation et 10 ans pour revente.
L’opposition mexicaine, de son côté, a critiqué une loi jugée « ambiguë », estimant qu’elle pourrait donner lieu à des excès dans son application. Malgré ces réserves, le texte, adopté par les deux chambres, n’attend plus que la promulgation formelle par la présidente Sheinbaum pour entrer en vigueur.
La réforme intervient également dans un contexte où les cigarettes électroniques sont souvent accusées de faciliter la consommation de drogues de synthèse, un problème croissant dans plusieurs régions du monde.