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Les autorités marocaines déjouent plusieurs tentatives de migration collective vers Sebta
Les autorités marocaines ont intensifié leurs opérations de sécurité dans le nord du pays ce week-end, déjouant plusieurs tentatives de migration collective vers la ville de Sebta, enclave occupée au nord du Maroc. Selon des sources proches du dossier, ces interventions coordonnées ont permis d’empêcher des centaines de migrants, marocains et subsahariens, de franchir la clôture frontalière, à la suite d’appels à des « assauts massifs » diffusés sur les réseaux sociaux.
Entre samedi et dimanche, les forces de sécurité ont mené des ratissages dans les zones forestières situées entre Tanger et Tétouan, où plusieurs groupes s’étaient rassemblés dans l’intention de rejoindre la frontière. Ces opérations ont abouti à l’interception d’environ 400 migrants, principalement originaires de pays d’Afrique subsaharienne. Tous ont été reconduits vers les régions du sud et de l’est du Royaume, selon les mêmes sources.
Parmi eux figuraient 140 Marocains, dont 40 mineurs, venus de différentes villes telles que Béni Mellal, Khouribga, Errachidia, Tinghir, Casablanca, Rabat, Salé et Kénitra. Ces jeunes avaient, selon les premiers éléments de l’enquête, répondu à des appels à la migration collective circulant sur des groupes Facebook et autres plateformes numériques.
Les autorités marocaines redoutent de nouvelles vagues migratoires dans les prochains jours, alimentées par des campagnes d’incitation à la migration irrégulière orchestrées sur les réseaux sociaux. Des appels similaires ont été repérés concernant également la ville de Melilla, autre enclave espagnole sur le sol marocain.
Face à cette recrudescence de tentatives, un dispositif sécuritaire renforcé a été mis en place. Des hélicoptères de la Gendarmerie royale ont mené, jeudi dernier, des vols de reconnaissance dans la région de Fahs Anjra et autour de Tanger, afin de détecter d’éventuels regroupements de migrants.
En parallèle, les services de sécurité ont ouvert des enquêtes pour identifier et interpeller les personnes soupçonnées d’être derrière la diffusion des appels à la migration et la coordination des traversées illégales. Ces investigations visent également les réseaux de trafic d’êtres humains actifs dans la région nord du Royaume, qui exploitent la vulnérabilité des jeunes candidats à l’émigration.
Ces mesures témoignent de la fermeté du Maroc dans sa politique de lutte contre la migration irrégulière, tout en soulignant la complexité du phénomène, nourri à la fois par des facteurs économiques internes et des manipulations numériques transfrontalières.