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Marco Rubio en Israël : Washington prépare une force internationale pour Gaza
Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a achevé vendredi une visite diplomatique de deux jours en Israël, marquée par des entretiens consacrés à la consolidation du cessez-le-feu fragile à Gaza et à la mise en place d’une Force internationale de stabilisation (ISF). Washington espère que cette mission, prévue dans le cadre du plan de paix de Donald Trump, permettra de sécuriser durablement le territoire palestinien et de poser les bases d’un nouvel équilibre régional.
Arrivé jeudi à Jérusalem, M. Rubio s’est dit « optimiste » quant au maintien de la trêve conclue le 10 octobre entre Israël et le Hamas, après deux années d’un conflit meurtrier. Il a indiqué que « plusieurs pays ont déjà proposé de participer à la force internationale », chargée d’assurer la sécurité dans la bande de Gaza à mesure du retrait progressif de l’armée israélienne.
Selon lui, cette force devra être composée de « pays avec lesquels Israël se sent à l’aise », précisant qu’Israël disposerait d’un droit de veto sur les participants. Le secrétaire d’État a également évoqué la possibilité d’obtenir un mandat des Nations unies, souhaité par plusieurs gouvernements intéressés par la mission.
M. Rubio a néanmoins averti que certains États, comme la Turquie, pourraient se voir exclus du dispositif en raison des tensions persistantes avec le gouvernement israélien. Ankara, sous la présidence de Recep Tayyip Erdogan, a en effet accueilli des dirigeants du Hamas et multiplié les critiques virulentes à l’encontre d’Israël.
En visite au Centre de coordination militaro-civile (CCMC) à Kiryat Gat, M. Rubio a également abordé la question de la normalisation régionale. Il a déclaré que « plusieurs pays » manifestaient un intérêt pour les Accords d’Abraham, qui ont permis à des États arabes tels que le Maroc, les Émirats arabes unis et Bahreïn de nouer des relations diplomatiques avec Israël en 2020.
Sans les nommer, le secrétaire d’État a laissé entendre que certains pays « plus importants » pourraient suivre cette voie, une allusion probable à l’Arabie saoudite, engagée depuis plusieurs années dans des pourparlers avec Washington. Riyad exige cependant la création d’un État palestinien souverain comme condition préalable à toute normalisation.
Cette visite intervient dans un contexte politique sensible, alors que la Knesset vient d’approuver l’examen de deux projets de loi visant à étendre la souveraineté israélienne à la Cisjordanie occupée. Depuis Washington, Donald Trump a averti qu’Israël « perdrait le soutien des États-Unis » si une telle mesure était mise en œuvre, une position reprise par M. Rubio.
De son côté, le Premier ministre Benjamín Netanyahu a tenu à apaiser les tensions, qualifiant M. Rubio d’« ami extraordinaire d’Israël », saluant les efforts américains pour la stabilité régionale.
Le plan Trump prévoit plusieurs étapes : le déploiement de la force internationale, un retrait partiel des troupes israéliennes, le désarmement du Hamas, puis la reconstruction de Gaza. Mais sur le terrain, le mouvement islamiste palestinien refuse de se désarmer, et ses combattants continuent de se redéployer dans certaines zones, entraînant de nouveaux affrontements sporadiques.
La guerre déclenchée après l’attaque du 7 octobre 2023 par le Hamas avait causé 1.221 morts en Israël, principalement des civils, selon un bilan officiel. Les représailles israéliennes ont quant à elles provoqué plus de 68.000 morts à Gaza, d’après les autorités du Hamas, plongeant le territoire dans une crise humanitaire sans précédent. L’Organisation mondiale de la santé a de nouveau alerté cette semaine sur le caractère « insuffisant » de l’aide humanitaire qui entre dans l’enclave, malgré la trêve.