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Maroc-USA: une amitié à l’épreuve du temps
“Le temps confirme l’amitié”, disait l’écrivain Henri Lacordaire. De décembre 1777 à décembre 2020, l’histoire de l’amitié qui lie le Maroc et les Etats-Unis est jalonnée de dates hautement symboliques et de gestes forts. Pour les peuples de ces deux grandes nations, il ne fait aucun doute que le 10 décembre 2020 restera à jamais dans les annales comme le moment où cette alliance a franchi un nouveau cap, insufflant une dynamique énergique à des liens déjà extraordinaires.
Ce jour-là, en effet, le président des Etats-Unis d’Amérique, Donald Trump, annonçait, à l’issue d’un entretien téléphonique avec Sa Majesté le Roi Mohammed VI, une proclamation solennelle dans laquelle il affirme, avec tout ce que cet acte comporte comme force juridique et politique indéniable, la décision des Etats-Unis de reconnaître, pour la première fois de leur histoire, la pleine souveraineté du Royaume du Maroc sur l’ensemble de la région du Sahara Marocain.
“Le Maroc a reconnu les Etats-Unis en 1777. Il convient donc que nous reconnaissions leur souveraineté sur le Sahara”, a tweeté, dans la foulée de cette annonce historique, le président américain.
Pour les observateurs des relations entre Rabat et Washington, cette proclamation présidentielle n’est pas une véritable surprise. Il s’agit plutôt de l’aboutissement logique et naturel d’une amitié féconde et indélébile.
Comme l’a si bien souligné le Conseiller principal du président américain, Jared Kushner, lors de son dernier passage à Rabat, “le Maroc est l’un des alliés les plus anciens et les plus proches des États-Unis (…) Nos relations n’ont jamais été aussi solides”.
“Le Maroc a été le premier pays à reconnaître l’Amérique, et c’est quelque chose que nous n’oublierons jamais”, a répété, à l’instar de nombreux responsables américains, M. Kushner. Bien dit !
Du Traité de Paix et d’Amitié, signé par le Sultan Sidi Mohamed Ben Abdellah et le troisième président des USA, Thomas Jefferson, en 1786, à la lutte contre le nazisme pendant la 2ème Guerre mondiale, durant laquelle le Maroc, sous-protectorat, a protégé sa communauté juive; ou encore pendant la Guerre froide, où Rabat a fait le choix de la liberté, les deux nations se sont toujours retrouvées du même côté de l’Histoire.
Plus récemment, la menace posée par le terrorisme et l’extrémisme violent a encore été l’occasion pour les deux pays de faire front commun. L’étendue de cette coopération est telle que le Maroc été désigné allié majeur des Etats-Unis hors Otan en 2004, organisant conjointement un certain nombre de programmes de prévention et de lutte coordonnées contre les dangers transfrontaliers.
Capitalisant sur les atouts du Royaume, à savoir sa position géostratégique, sa vocation de plateforme vers l’Afrique de l’Ouest et subsaharienne, le Maroc est l’unique pays africain à avoir conclu un accord de libre-échange avec les Etats-Unis. Et les échanges et les liens entre les deux pays continuent de gagner en diversification et en profondeur.
Ainsi, l’ouverture prochaine du consulat américain à Dakhla contribuera à concrétiser la Vision Royale pour les provinces du Sud en ouvrant de nouvelles perspectives économiques et de développement. Ceci illustre la fiabilité du Maroc comme étant un partenaire de confiance auprès de la communauté internationale, et à leur tête les USA.
Mais ce n’est pas tout. La visite d’une délégation américo-israélienne de haut niveau mardi à Rabat a été l’occasion d’annoncer une multitude d’accords concrétisant le nouveau départ que connaissent les relations entre le Royaume et l’Amérique, tout en renforçant la vocation du Maroc comme hub d’investissement en Afrique.
Il s’agit notamment de la signature d’un mémorandum d’entente entre le gouvernement marocain et la Société américaine de financement du développement international (DFC) qui prévoit de fournir un soutien financier et technique à des projets d’investissement privés, d’un montant de 3 milliards de USD, au Maroc et dans les pays d’Afrique subsaharienne, en coordination avec des partenaires marocains.
De même, en janvier 2021, le Secrétariat de l’Initiative Prosper Africa établira un bureau régional au Maroc, le tout premier du genre en Afrique du Nord. Le nouveau bureau au Maroc tirera parti de l’expertise de 17 agences gouvernementales américaines, dont USAID, et apportera de nouvelles ressources, du personnel et une attention particulière pour accroître le commerce et les investissements bilatéraux et dans toute l’Afrique du Nord, contribuant ainsi à soutenir le développement économique de la région.
“Le leadership du Maroc sur le continent, combiné à son économie dynamique et en croissance, fait du pays une base idéale pour Prosper Africa et crée des opportunités intéressantes pour les investissements de DFC”, a déclaré dans un communiqué le président de Prosper Africa, Adam Boehler. “Nous apprécions profondément notre relation solide avec le Maroc et nous sommes impatients d’approfondir ce partenariat”, a-t-il dit.
La nouvelle dynamique de coopération stratégique entre Rabat et Washington témoigne indubitablement de la clairvoyance et du leadership de SM le Roi, avec pour seule ambition de porter le Royaume vers la voie du développement et de la démocratie et de défendre, grâce à une alliance renforcée avec la première puissance mondiale, les causes de la paix et de la sécurité.
Source : MAP