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Milan lance sa Fashion Week Printemps-Été 2025
Milan inaugure mardi sa Fashion Week, dévoilant les tendances de la mode femme pour le printemps-été 2025. Cette édition se déroule dans un contexte de ralentissement économique pour le secteur de la mode italienne, un pilier crucial de l’économie nationale.
Le chiffre d’affaires de la mode italienne a diminué de 6,1% au premier semestre, et les prévisions tablent sur un recul de 3,5% sur l’ensemble de l’année par rapport à 2023, selon des chiffres de l’institut Fashion Economic Trends publiés par la Chambre nationale de la mode italienne.
Les résultats semestriels des grands groupes du luxe confirment ce ralentissement après des années de croissance à deux chiffres. Le géant français du luxe LVMH, qui possède les maisons italiennes Fendi et Loro Piana, a enregistré un chiffre d’affaires en baisse de 1%, à 41,7 milliards d’euros. Son rival Kering, propriétaire de Gucci et Bottega Veneta, a vu ses revenus plonger de 11%, à 9 milliards d’euros, tandis que Richemont a clôturé le premier trimestre de son exercice 2024 (avril-juin) avec des ventes en repli de 1%, à 5,27 milliards d’euros.
Cette situation pousse les maisons à restructurer, à réorganiser leurs équipes et à diversifier leurs activités, notamment dans l’hôtellerie de luxe. Par exemple, Gucci a connu sa première grève en novembre 2023, et plusieurs grandes maisons ont vu des changements de PDG et de directeurs artistiques.
C’est dans ce contexte morose que Fendi ouvrira le bal mardi après-midi, suivi par les défilés de Prada, Gucci, Bottega Veneta, Versace et Dolce & Gabbana tout au long de la semaine. Le calendrier reste dense, avec 174 rendez-vous programmés jusqu’à dimanche : 57 défilés physiques et huit en ligne, 70 présentations, six présentations sur rendez-vous et 33 événements.
Giorgio Armani a exceptionnellement choisi New York pour présenter ses collections femmes le 17 octobre. L’iconique couturier de 90 ans sera tout de même présent à Milan avec deux défilés jeudi pour sa ligne Emporio Armani, suivis d’une grande fête dans le cadre du théâtre futuriste de son QG milanais.
Moncler abandonne également Milan cette saison et préfère Shanghai pour son défilé événement le 19 octobre. MSGM, Blumarine et Tom Ford ne sont pas non plus au calendrier, ces deux derniers venant tout juste d’annoncer leur nouveau directeur artistique – David Koma chez Blumarine et Haider Ackermann chez Tom Ford.
L’industrie de la mode, qui représente 5% du PIB (Produit intérieur brut) de l’Italie, est cruciale pour l’économie du pays. « Le secteur de la mode, avec un chiffre d’affaires de 108 milliards d’euros et des exportations de 81,6 milliards, est celui qui contribue plus que d’autres à la consolidation de l’image d’excellence de notre pays à l’étranger », a rappelé Lorenzo Galanti, directeur général de l’Agence ICE (Agence pour la promotion à l’étranger et l’internationalisation des entreprises italiennes) lors de la conférence de presse de présentation de la Fashion Week.
Outre l’enjeu économique pour l’industrie de la mode, les Fashion Weeks ont également des répercussions économiques importantes pour les villes qui les organisent. La capitale lombarde a ainsi révélé l’impact touristique notable généré par ses Fashion Weeks de février et septembre : 396 millions d’euros de chiffre d’affaires.
Ces résultats sont induits par la venue de 245 000 personnes (mannequins, journalistes, acheteurs, influenceurs… sans oublier tous ceux qui s’affairent en coulisses), dont 56% d’Italiens et 44% d’étrangers, selon une étude réalisée par l’association des commerçants milanais Confcommercio Milano. Leur présence se traduit notamment en nuits d’hôtels et réservations dans les restaurants pour un panier moyen de dépenses évalué à 1 638 euros par personne pour chaque Fashion Week.