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Nucléaire iranien : tensions renouvelées autour de la proposition américaine
Les négociations sur le programme nucléaire iranien connaissent un nouveau coup d’arrêt, alors que les autorités de Téhéran dénoncent une proposition américaine jugée inacceptable. Le président du Parlement iranien, Mohammad-Bagher Ghalibaf, a affirmé dimanche que l’offre transmise par Washington ne prévoyait pas la levée des sanctions économiques qui pèsent lourdement sur l’économie du pays.
Cette déclaration intervient à un moment délicat. Les pourparlers, entamés en avril sous médiation omanaise, semblent piétiner. Les autorités iraniennes reprochent à l’administration américaine une approche « contradictoire et dénuée d’honnêteté », selon les propos relayés par la télévision d’État. Ghalibaf a dénoncé un projet « unilatéral et imposé », appelant les États-Unis à revoir leur position s’ils souhaitent parvenir à un accord équilibré.
Parallèlement, Téhéran menace de limiter sa coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Cette mise en garde intervient à la veille d'une réunion du Conseil des gouverneurs de l’agence à Vienne, au cours de laquelle une résolution critique à l’égard de l’Iran pourrait être soumise par les puissances occidentales.
Le porte-parole de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, Behrouz Kamalvandi, a averti que la République islamique ne poursuivrait pas sa collaboration « large et amicale » avec l’AIEA si une telle résolution était adoptée. Ce durcissement intervient alors que les États-Unis et certains pays européens envisagent un renvoi du dossier iranien devant le Conseil de sécurité de l’ONU.
Le différend se cristallise autour de l’enrichissement de l’uranium. Washington réclame un abandon total de cette activité, redoutant que Téhéran ne se dote de l’arme nucléaire. L’Iran, signataire du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP), revendique de son côté son droit à un usage pacifique de la technologie nucléaire. Le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, a récemment qualifié la proposition américaine de « 100 % contraire » à la souveraineté de l’Iran.
La tension monte également sur la scène internationale. Le président américain Donald Trump, revenu au pouvoir en janvier, a réactivé sa politique de « pression maximale », réaffirmant que l’Iran ne serait pas autorisé à enrichir de l’uranium, même dans le cadre d’un futur accord.
Selon les données de l’AIEA, l’Iran est aujourd’hui le seul pays sans arsenal nucléaire à enrichir de l’uranium à hauteur de 60 %, un seuil proche des 90 % nécessaires à la fabrication d’une bombe atomique. Une donnée qui alimente les inquiétudes des puissances occidentales, malgré les démentis répétés de Téhéran quant à toute intention militaire.
Alors que les négociations semblent dans l’impasse, l’escalade diplomatique entre l’Iran et les États-Unis risque de compromettre davantage les chances d’un compromis.
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