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Nucléaire iranien : Washington nie tout transfert d’uranium avant les frappes
La Maison-Blanche a affirmé, mercredi 25 juin, n’avoir reçu aucune indication selon laquelle l’Iran aurait déplacé son uranium hautement enrichi avant les frappes menées par les États-Unis contre plusieurs installations nucléaires iraniennes.
L’opération, conduite le dimanche précédent en coordination avec Israël, visait les sites stratégiques de Fordo, Natanz et Ispahan. Ces frappes ont suscité de nombreuses interrogations sur leur impact réel.
Washington défend l’efficacité des frappes
Le président américain Donald Trump, agacé par les doutes relayés par certains médias, a maintenu que les installations visées avaient été « totalement détruites ». Le directeur de la CIA, John Ratcliffe, a confirmé dans un communiqué que le programme nucléaire iranien avait été « gravement endommagé », sur la base de sources jugées fiables. Selon lui, la reconstruction des sites touchés pourrait prendre plusieurs années.
Téhéran a d’ailleurs reconnu que ses installations avaient été « considérablement endommagées » par les frappes américano-israéliennes au cours des douze jours de conflit.
L’uranium introuvable : inquiétude de l’AIEA
Malgré ces déclarations, certains experts soulèvent la possibilité que l’Iran ait anticipé l’attaque en déplaçant ses quelque 400 kg d’uranium enrichi à 60 % – un seuil proche du niveau nécessaire à la fabrication d’une arme nucléaire. Une hypothèse que Washington dément formellement.
« Les États-Unis n’ont eu aucune indication que de l’uranium hautement enrichi ait été déplacé avant les frappes », a déclaré Karoline Leavitt, porte-parole de la Maison-Blanche, à Fox News, précisant que les infrastructures visées sont désormais « ensevelies sous des gravats ».
De son côté, Rafael Grossi, directeur général de l’Agence internationale de l’énergie nucléaire (AIEA), avec qui le Parlement iranien veut suspendre la coopération du pays, a reconnu que l’agence avait « perdu la visibilité » sur ce stock depuis le début des hostilités. Il précise toutefois qu’il n’est pas en mesure d’affirmer que l’uranium a été caché ou perdu.
Un programme ralenti, mais pas stoppé
Selon un document classifié relayé par CNN, les frappes auraient seulement retardé le programme nucléaire iranien de quelques mois, sans pour autant le démanteler complètement. Une révélation qui a fortement irrité le président Trump, lequel a convoqué une conférence de presse du ministre de la Défense pour « rétablir la vérité ».
Pour rappel, Israël avait lancé des attaques massives contre l’Iran à partir du 13 juin, accusant Téhéran de chercher à se doter de l’arme nucléaire – ce que ce dernier dément, réaffirmant son droit à un programme civil. L’Iran avait répliqué par des tirs de missiles. Un cessez-le-feu fragile est en place depuis mardi.
Aya El kerf
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