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Québec interdit les téléphones dans toutes les écoles dès la rentrée 2025
À compter de la rentrée scolaire 2025, les élèves des écoles primaires et secondaires du Québec devront laisser leurs téléphones portables, écouteurs et autres appareils mobiles personnels à la maison. Cette décision, annoncée jeudi par Bernard Drainville, ministre de l’Éducation, marque un durcissement important de la politique actuelle.
Jusqu’à présent, l’usage des téléphones était uniquement proscrit en salle de classe depuis janvier 2024. Désormais, cette interdiction s’étendra à l’ensemble des établissements scolaires, y compris les couloirs, les cafétérias et les aires de récréation. L’objectif principal est de limiter les distractions numériques, encourager la concentration des élèves et améliorer le climat d’apprentissage.
La mesure s’appuie sur des données récentes fournies par la Fédération des syndicats de l’enseignement. Un sondage interne révèle en effet que près de 75 % des enseignants sont favorables à une interdiction totale du téléphone à l’école. Pour beaucoup d’entre eux, les appareils mobiles nuisent non seulement à l’attention en classe, mais contribuent également à des phénomènes comme l’intimidation et l’isolement social.
En parallèle, le gouvernement québécois a annoncé la mise en place d’une équipe d’intervention spécialisée destinée à soutenir les établissements scolaires confrontés à des situations critiques, notamment des épisodes de violence. Dotée d’un budget annuel de 2,3 millions de dollars, cette unité interviendra en moyenne une quarantaine de fois par an à travers la province.
« Le but n’est pas de blâmer ni de stigmatiser les écoles, mais bien de leur offrir un soutien rapide, concret et humain en cas de crise », a souligné Bernard Drainville.
Le Québec compte environ 2 600 établissements scolaires, ce qui rend cette décision d’autant plus significative. Elle positionne la province comme l’une des premières juridictions en Amérique du Nord à imposer une telle restriction à l’échelle du réseau public d’éducation.
Reste maintenant à voir comment cette mesure sera accueillie par les élèves et les parents, et quels mécanismes seront mis en place pour assurer son application uniforme sur l’ensemble du territoire.
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