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Salaheddine Aboulghali contre le PAM : Un combat politique devant les tribunaux
Salaheddine Aboulghali, leader du Parti Authenticité et Modernité (PAM), a décidé d'intenter une action en justice contre son propre parti suite à la décision du Bureau politique de geler son adhésion. Pour sa défense, il a fait appel à l’avocate et militante Salima Faraji, elle-même victime d’une exclusion politique au sein du PAM. L’affaire est désormais entre les mains du tribunal de première instance de Rabat, où Aboulghali espère obtenir gain de cause.
Salima Faraji, ancienne secrétaire régionale du PAM et tête de liste lors des élections communales à Oujda, avait été écartée de la présidence de la mairie malgré sa victoire. Son éviction au profit d’un candidat du Rassemblement National des Indépendants (RNI) avait suscité des critiques au sein du parti. Pour Aboulghali, ce précédent politique renforce la capacité de Faraji à comprendre l’injustice qu’il subit aujourd’hui, renforçant ainsi son choix de l’avoir comme avocate dans ce dossier.
Aboulghali accuse certains membres du Bureau politique d’avoir orchestré un "complot" visant à déstabiliser la direction collégiale du parti. Selon lui, le gel de son adhésion n’est qu’une stratégie pour forcer une réorganisation du PAM. Deux possibilités se dessinent : soit une nouvelle direction collégiale serait élue pour remplacer l’actuelle, soit le parti reviendrait à une direction avec un secrétaire général unique, mettant fin à la gouvernance collégiale actuelle.
Dans son manifeste, Aboulghali défend l'idée que seule la justice pourra arrêter cette manœuvre politique et annuler la décision de le renvoyer devant la commission d'éthique du parti. Il espère que la séance du tribunal, fixée au 25 octobre, permettra de suspendre cette procédure interne. En attendant, il continue de dénoncer ce qu'il perçoit comme une tentative d’affaiblissement de la direction collégiale.
L’affaire Aboulghali met en lumière les tensions internes au sein du PAM, l’un des partis majeurs de la scène politique marocaine. Le verdict à venir pourrait avoir un impact majeur sur l’avenir du parti et son mode de gouvernance.
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