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Téhéran réfute les accusations américaines sur une tentative d’assassinat au Mexique
Les autorités iraniennes ont fermement rejeté lundi les accusations formulées par les États-Unis, selon lesquelles l’Iran aurait tenté d’organiser l’assassinat de l’ambassadrice israélienne au Mexique. Lors de son point de presse hebdomadaire, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaeil Baqaei, a qualifié ces allégations d’« absurdes » et « dépourvues de fondement ».
Selon Washington, la supposée opération aurait été initiée en 2024 par la Force al-Quds, branche chargée des opérations extérieures au sein des gardiens de la révolution, avant d’être déjouée cette année. Les responsables américains affirment que ce projet s’inscrivait dans une série d’actions ciblées visant des diplomates et personnalités israéliennes à l’étranger.
Pour Téhéran, ces accusations relèvent d’une stratégie politique visant à mettre sous pression l’Iran sur la scène internationale, alors que le pays affirme vouloir préserver ses relations diplomatiques, notamment avec les États d’Amérique latine. « Il s’agit d’une tentative manifeste de nuire aux relations amicales entre l’Iran et les autres pays », a insisté Esmaeil Baqaei.
Cette mise en cause intervient dans un contexte déjà marqué par de fortes tensions régionales, exacerbé par les affrontements récurrents opposant Israël et des groupes soutenus par l’Iran au Moyen-Orient. Les accusations américaines risquent ainsi d’alimenter davantage les crispations diplomatiques, à un moment où les canaux de dialogue restent fragiles et sporadiques.
À ce stade, ni le Mexique ni Israël n’ont publié de réaction détaillée à propos de cette affaire. Les prochains jours pourraient toutefois être déterminants pour mesurer l’ampleur des répercussions diplomatiques de cet épisode.