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Tensions autour de Zelensky : Moscou affirme que l’Occident prépare un successeur

Hier 20:00

Par: Naji khaoula

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Selon un communiqué diffusé par le Service de renseignement extérieur russe (SVR), des responsables américains, britanniques et ukrainiens auraient organisé une réunion secrète dans une station alpine afin de discuter du remplacement du président ukrainien Volodymyr Zelensky. Cette rencontre aurait abouti à la décision de nommer Valéry Zaloujny, actuel ambassadeur d’Ukraine à Londres et ancien commandant en chef des forces armées ukrainiennes, comme futur président.

Toujours selon le SVR, étaient présents à cette réunion Andriï Ermak, chef du cabinet du président ukrainien, ainsi que Kyrylo Boudanov, chef du renseignement militaire. Les participants auraient convenu que le départ de Zelensky était nécessaire pour « rétablir » les relations de Kiev avec ses alliés occidentaux et garantir la poursuite de l’aide militaire face à la Russie.

Cette supposée initiative occidentale serait liée à la loi signée le 22 juillet par Zelensky, réduisant les pouvoirs du Bureau national anticorruption et du Parquet spécialisé anticorruption. Cette réforme, vivement critiquée par l’Union européenne et plusieurs partenaires internationaux, est considérée comme un recul dans la lutte contre la corruption et un obstacle potentiel à l’adhésion de l’Ukraine à l’UE.

Le renseignement russe va jusqu’à qualifier cette décision occidentale d’« élection non officielle » organisée loin du territoire ukrainien. Le communiqué s’interroge sur la légitimité démocratique d’un tel processus et accuse les alliés de Kiev de vouloir « écarter un président devenu gênant » pour mieux aligner l’Ukraine sur leurs priorités stratégiques.

Pour l’heure, aucune réaction officielle des gouvernements américain, britannique ou ukrainien n’est venue confirmer ou infirmer ces allégations. Toutefois, ces déclarations du SVR interviennent dans un climat politique déjà tendu à Kiev, où des désaccords internes et la pression internationale compliquent la gestion du conflit avec la Russie.